Cours de Rêves (Occultus)

1. Intro à la divination

a. Définition
La divination est définie soit comme «l’action de découvrir ce qui est caché par des moyens ne relevant pas de connaissances naturelles, la faculté de deviner, de prévoir», soit comme étant «l’art de prédire l’avenir ou de découvrir ce qui est caché, par les différents moyens des sciences occultes». Mais que ce soit une action -que tous peuvent poser consciemment ou non- ou un art -nécessitant par le fait même un apprentissage -, il y a deux constantes. La divination sert à découvrir ce qui nous est dissimulé, que ce soit l’avenir, le passé, la réponse à un problème. Ensuite, pour arriver à cette connaissance, nous devons user de moyens surnaturels. On dit également que la divination est toute «interprétation des signes et des événements pour prédire l’avenir, fouiller le passé ou trouver des objets perdus». Ainsi, il est clair que la divination n’est pas la connaissance du futur, mais bien de ce qui ne nous apparaît pas clairement. Comprenez-vous? Puisque le savoir et la compréhension de chaque personne est unique, la divination n’est ni uniforme ni ne peut être structurée. Il est donc difficile de s’attendre à des résultats concrets ou satisfaisants, si au moins une des personnes impliquées n’y prend pas part. Au tarot, par exemple, le client coupe les cartes ou choisit des paquets...

b.Coïncidences?
Une des entraves à la popularité de toutes formes de divination est le nombre de détracteurs et d’incroyants. Pour tous ceux qui affirment que leur horoscope était véridique, dix crient aux menteries et aux ruses. La moyenne des gens se contentent d’attribuer les succès de la divination au hasard. «Ce n’était qu’une coïncidence», vous dira-t-on. Mais à ceux dont leur rêve les a sauvées de la mort, l’explication n’est pas aussi simple. Lors du sommeil, nous n’avons plus de contrôle conscient. Comment expliquer que notre cerveau nous fournit conseils et mises en garde de sa propre initiative? Peut-on faire confiance aux soi-disant messages qui nous sont envoyés, ou les rêves ne sont-ils vraiment QUE le résultat d’un clean-up de notre esprit?

2.Explication d’autres techniques & définitions

a.Tasséomancie
Née en Chine, cette coutume a commencé vers le 6e siècle. Ce n’est pas aussi simple qu’on le croit : il faut savoir préparer une tasse de thé pour la lecture et savoir interpréter des centaines de formes différentes. On doit faire infuser du thé en vrac -idéalement du thé noir de Chine- puis le verser dans une tasse de couleur claire sans utiliser la passoir (le but étant de lire des feuilles dans la tasse). Le solliciteur boit alors le thé, laissant un peu de liquide avec les feuilles au fond de la tasse. Il fait tourner les feuilles trois fois (avec la main gauche, selon Trelawney dans les Harry Potter), la retourne au-dessus de sa soucoupe et donne trois tapes puis passe la tasse à celui qui interprétera les signes.

b.Chiromancie
Qui ne connaît pas l’art de découvrir sa personnalité par ses mains? Apparue en Chine et en Inde vers le 3e siècle av. J-C, cette méthode est très codifiée et chaque partie de notre paume aurait son importance pour décrire l’avenir d’un individu. Certains disent que seule la main gauche témoigne du futur, d’autres que les deux mains sont importantes dans la lecture. Ce qui est accepté de tous, cependant, est que les lignes changent au rythme de notre vie. Par le fait même, que notre avenir n’est pas coulé dans le béton : chacune de nos décisions entraîne un résultat.

c.Autres
Parmi les innombrables façons de «diviner», en voici quelques autres: alectryonomancie (à l'aide d'un coq), alomancie (à l'ade de sel), bibliomancie (à l'aide d'un livre), géomancie (à l'aide de poussière), xylomancie (à l'aide de branches tombées naturellement).

3.Histoire

a.Assyriens
Les Assyriens furent les premiers à s’intéresser aux rêves, mais se préoccupaient plus de déceler les présages que de les interpréter. Pourtant, ils instituèrent les grandes règles régissant les clés des songes - associations d’idées, loi des contraires, etc. Il leur était dangereux d’oublier un rêve et ils devaient conjurer les mauvais rêves en exécutant un rituel précis. D’un autre côté, ils trouvaient que les rêves étaient trop humains pour posséder une réelle importance niveau divination.

b.Égyptiens
Ceux-ci poursuivirent les techniques divinatoires initiées par les Assyriens; pour eux, le sommeil et la mort étaient tout aussi indispensable - et inquiétant - l'un que l'autre. Ils avaient découverts que le sommeil assure la régénération du corps et de l’esprit, l’accès au rêve, en plus d'être un pont entre le Monde des vivants, celui des Morts et celui des Dieux. Contrairement à d’autres mentalités, le rêve était pour eux une vision réelle, et non le fruit de l’imagination. Ainsi, en rêve, on pouvait trouver de l’aide, résoudre un problème de la vie courante et avoir un aperçu du futur.

c.Amérindiens
Pour ceux qui croient que la vie n’est qu’une illusion, le rêve ne peut être considéré comme «réel». De fait, les Amérindiens étaient persuadés que les manitous, ou esprits inférieurs, communiquaient avec eux directement dans leurs rêves. Comme seuls les chamans avaient le pouvoir de s’allier aux esprits et de les influencer, c’étaient eux qui interprétaient les rêves de leur tribu et conseillait le chef.

d.Autres
Chez les Grecs, le rêveur devait aller dans un temple, se soumettre à un régime strict -excluant vin, viande et sexe- pour finalement recevoir une réponse onirique à sa demande.
Les Romains, quant à eux, ne se fiaient qu’à la divination pour régir leurs vies. Jamais ils n’auraient entrepris quoi que ce soit d’important si les augures -vols d’oiseaux- ne leur étaient pas favorables! L’oniromancie n’était pas très prisée, mais ils suivaient sensiblement les mêmes rituels que les Grecs. Parfois, ils envoyaient même un parent ou ami aller rêver à leur place au temple!

4. Fonctionnement

a. Types de rêves
Il est important de prendre conscience que nos rêves ne sont pas tous prémonitoires, et que l’oniromancie n’est pas seulement l’interprétation des rêves. Il s’agit également de reconnaître les rêves propres à l'interprétation et, éventuellement, de les provoquer.

1. Premièrement, les rêves impossibles à interpréter.
Il est inutile d’interpréter les rêves provoqués (conditionnement pendant le jour) et les rêves lucides (conscience du rêve). C’est simple : ils ne proviennent pas de votre inconscient, mais de votre conscient. Autant régler cela éveillé.

2. Ensuite, quoi ne pas prendre pour des prémonitions
Les rêves défoulatoires (blesser quelqu’un), exutoires (cauchemar) et de premier degré - quand vous rêvez que vous devez faire un examen pour lequel vous n’avez pas étudié alors que dans la réalité, vous n’avez pas d’examens prévus. Ces rêves servent simplement à faire sortir le trop-plein d’angoisses. Cependant, les cauchemars veulent souvent vous avertir de quelque chose d’urgent que vous ignorez : ça peut être soit personnel (maladie qui arrive, proche qui vous en veut) ou prémonitoire (une malheur va vous arriver ou va arriver près de vous).

3. Attention!
Certains rêves servent à vous éclaircir les yeux sur votre personnalité, vous pointant vos pires défauts ou vos meilleurs attributs. Ils ne parlent ni du futur ni du passé : ils parlent de vous, en constante évolution, de qui vous serez ou pourrez être. Souvent, malheureusement, tous ces types sont mélangés dans quelques minutes de rêve, alors il faut analyser chaque symbole attentivement, pour ne pas ignorer les avertissements ni se prendre la tête pour rien.

b. Mise à l’essai
Pour que l’oniromancie serve des moyens pratiques, il faut avoir un but en tête (Est-ce que je vais aimer travailler dans le public?). Un peu comme pour les rêves provoqués, mais pas aussi poussé que ça, sinon ça ne marchera pas. Il faut penser à son problème, ou à sa question, pendant au moins toute la journée précédant la nuit visée pour l’oniromancie. Se mettre en état «j’ai une question, je veux la réponse». Éviter des activités violentes (sports/jeux vidéos) dans les deux heures précédant le couché, ainsi qu’un repas trop copieux au souper. Le soir venu, guetter les signaux de sommeil (bâillements, clignements des yeux, paupières lourdes, etc) et leur obéir rapidement : une fois les signaux disparus (15 min), on en a pour 1 ou 2h à attendre qu’ils reviennent... La chambre devra être à une température d’environ 18ºC, sans courant d’air direct (ventilateurs/fenêtres) ni lumière crue. Le noir le plus complet est souhaité, ainsi qu’une veilleuse (40W) placée près de son carnet onirique et d’un crayon. Le vêtement de nuit est mieux ample que serré, pour ne pas entraver les flux et reflux d’énergie, mais il ne doit pas gêner pendant le sommeil. On se détend et on pense à notre but en ayant confiance (Vais-je aimer travailler dans le public? On verra bien...). Le matin venu, on note tout ce qu’on se souvient de son rêve, selon une des méthodes que je vais suggérer plus tard. Si l’on ne comprend pas la réponse qui nous a été donnée, répéter l’expérience et tenter de faire des liens entre les deux rêves (les symboles qui se répètent, les sens communs ou proches, etc).

5. Positif/négatif

a. Les détracteurs
La science vous le répètera sur tous les tons, le rêve n’est que des images sorties de notre mémoire pendant son grand ménage journalier. Rien de divin là-dedans. Les agencements de scènes ne sont qu’aléatoires, et les symboles dont ils sont truffés, on les trouve parce qu’on veut bien qu’ils soient là!!! Les tests et les études l’ont montré, certaines personnes sont prédisposées au surnaturel. Donc influençables. Donc on ne peut pas s’y fier. Donc les rêves, c’est un phénomène humain et il n’y a rien de spécial en eux!

b. Les témoignages de réussite
Malgré tous ceux qui tentent de refuser cette vision, il y a trop de coïncidences pour fermer les yeux sur le potentiel de cette ressource. Qu’il s’agisse d’images rêvées alors qu’elles étaient dans la salle d’à côté ou de catastrophes évitées à cause d’un rêve troublant, il y a un lien sincère entre les rêves -messages de notre inconscient- et la réalité -ce que nous vivons. Comment expliquer notre intuition, sinon par le fait que c’est notre inconscient qui a fait des liens et tente de nous les faire comprendre? Et quel meilleur moment que la nuit, alors que notre logique et notre pragmatisme se reposent?

c. Fiabilité du système
L’oniromancie est peut-être la méthode la moins fiable pour prédire l’avenir, entre autres choses parce que : on ne se souvient pas toujours de nos rêves... et on ne fait pas QUE des rêves prémonitoires. Cependant, elle reste la plus juste, puisque contrairement aux autres méthodes, elle prend compte de l’humain et des événements qui nous touchent. C’est, au fond, un compte-rendu et présomptions de notre subconscient. Il liste les faits -nos angoisses, nos joies, nos envies- et se permet d’ajouter ses suppositions. Mais il a beau faire, ça ne marche pas si on oublie tout le matin venu...ou si encore on ne tient pas compte de soi-même durant l'interprétation! Idéalement, il faudrait faire des liens entre chacun de nos rêves, mais à moins de se réveiller 5 ou 6 fois par nuit pour tout noter, il faut compter sur le fait que les messages importants seront retransmis jusqu’à ce qu’on comprenne.

6. Symboles

a. Clé des songes courante
Voici quelques symboles et leur sens courant -mais notez bien. D’après moi, et d’autres spécialistes, le sens de chaque symbole nous est personnel. Freud prétendait que rêver de retourner un champ est un symbole sexuel; un agriculteur, lui, ne rêve pourtant que de son travail...

Aguille -- difficulté qui vous torture. Symbole érotique (selon le contexte).

Amis -- conspiration, trahison envers le rêveur (peu importe le contexte)

Balle -- bénéfice à long terme.

Boue -- chose défavorable, tracas.

Chambre -- pensées et sentiments intimes du rêveur. S'il y a des étrangers dans la chambre, trahison.

Ciel -- personnalité et humeurs du rêveur.

Désordre -- changements, remise en cause.

Drapeau -- succès, la couleur spécifie le domaine.

Emploi -- instabilité envers son travail

Étoiles -- envies ou venues de choses exceptionnelles.

Fleuve -- vie du rêveur.

Gel -- fatigue, surmenage.

Jardin -- monde intérieur du rêveur. État du jardin = vie et personnalité du rêveur.

b. Élaboration de sa propre clé des songes
L’idéal est évidemment une clé des songes personnelle, adaptée à ses croyances, ses peurs et ses goûts. Par exemple, pour moi qui ai failli me noyer dans une rivière, rêver d’eau courante très forte est signe d’instabilité, de danger. Cependant, j’adore me baigner, alors les lacs ou les piscines symbolisent du bon temps (pris ou à venir). Chaque symbole de nos rêves ne peut être clair qu’à nous seul, avec notre bagage de souvenirs, de vécu. Est-ce que votre médecin peut vous dire si votre mal de ventre est de la faim ou une gastro aussi vite que vous le savez? «Ce n’est pas la même chose», direz-vous. «Un mal de ventre est physique, personne ne peut le ressentir à notre place.» Eh bien, c’est pareil pour les pensées, les désirs, les émotions, et par le fait même les rêves, fruits de tout cela.

7. Trucs (rêves)

a. Les noter immédiatement après le réveil
Comme je l’ai déjà souligné, la première étape de l’oniromancie est de se souvenir de nos rêves une fois éveillé. La méthode la plus simple est celle-ci. Lorsque vous vous réveillez, n’ouvrez pas immédiatement les yeux, prenez le temps de comprendre que vous venez de rêver. En tâchant de vous rappeler de votre rêve, prenez votre carnet onirique (idéalement placé sur sa table de chevet) et notez tout ce dont vous vous souvenez. Si votre rêve est confus ou s’il commence à perdre son sens, ne paniquez pas, concentrez-vous sur un détail de la dernière scène écrite et visualisée et tâchez de faire revenir le reste. Si c’est parti, tant pis : on peut comprendre le sens d’un texte même s’il manque la dernière phrase. Sans écrire de best-seller, essayez d’écrire votre rêve de façon linéaire, avec des phrases complètes, à la façon d’une histoire.

b. Se réveiller mécaniquement et noter ses rêves tout au long de la nuit
Puisque nous rêvons aux 90 minutes environs, il est toujours possible de régler le réveil-matin pour réussir à s’éveiller vers la fin de ses rêves, au moment où on risque encore de s’en souvenir. Il est à noter que cette façon est très exigeante, ne permet pas des nuits très réparatrices et peut flopper pour la seule raison que votre rêve s’est terminé sans que vous vous réveillez. Dans ce cas-là, trop tard : votre rêve s’est perdu dans votre esprit. Peut-être reviendra-t-il et vous le revivrez en ayant une impression de déjà-vu... Toujours est-il que lors de l’utilisation de ce moyen pour analyser vos rêves, usez de mots-clés pour les décrire et non la version histoire. Après quelques temps, en vous connaissant un peu plus, vous pouvez même faire la séparation des «bons» symboles et des «mauvais», en ne notant que ce que vous jugez digne d’interprétation ou ce que vous ne savez pas déjà.

c. Graver dans la mémoire
Voici une autre façon, semblable à la première mais permettant de se rappeler notre rêve quasi-intégralement (déconseillé lorsque vous vous réveillez en retard pour l’école). Lorsque vous vous réveillez, n’ouvrez pas immédiatement les yeux, ne prenez pas conscience de ce qui vous entoure. Restez dans votre tête, revoyez votre rêve depuis le début (ou du moins le plus loin en arrière que vous pouvez) et faites-le dérouler, scène par scène, pour graver chaque détail dans votre mémoire. Parfois, si vous sentez que votre rêve va vous échapper, repassez chaque image rapidement -ou seulement l’histoire- avant de faire «arrêt sur image» et de détailler ce qui se passe. Tout est important : le climat, vos émotions, les objets, les personnes, les dialogues (si possibles les réentendre avec exactitude), les lieux, la trame sonore (s’il y en a une), les couleurs dominantes, etc. Tout est relié, et ainsi un objet peut changer de sens complètement lorsqu’il est inséré dans le tout. Lorsque vous avez terminé, ouvrez les yeux et vaquez à vos occupations habituelles, en vous remémorant votre rêve régulièrement. Quand vous aurez le temps, vous pourrez coucher par écrit votre rêve soit de façon linéaire, soit avec les éléments qui vous paraissent importants après tout ce temps. Ou encore, pendant un temps libre, faites les associations qui pourraient interpréter justement le message de ce rêve-ci mentalement. Cependant, il est toujours intéressant de relire ses rêves et de noter une amélioration -ou une détérioration- ou encore de vérifier si vos prédictions se sont avérées justes.

d. Noter des mots-clés susceptibles d’être interprétés
Si vous vous réveillez en retard et tenez absolument à noter ce dont vous vous souvenez, ne notez que les symboles qui vous paraissent de valeur. Décrivez en un ou deux mots votre impression et filez à ce que vous devez faire. Si, en relisant les symboles vous ne vous rappelez plus de votre rêve, au moins pourrez-vous faire des associations tenant compte de votre émotion quand ça s’est passé.

8. Trucs (oniromancie)

a. Noter des mots-clés de notre rêve susceptibles d’être interprétés
Ce truc pour se souvenir de nos rêves est également bon pour l’oniromancie. En ne tenant compte que des symboles qui vous parlent, vous vous en remettez à votre intuition, et donc à votre subconscient. Il faut laisser parler son cerveau droit et laisser faire la logique : la divination n’est pas «logique».

b. Mise à jour (clé)
Une fois votre clé des songes complétée, relisez-la et changer tout ce qui ne vous apparaît plus exactement juste. Même si c’est seulement une petite voix, un léger malaise, écoutez-le, sinon votre interprétation pourrait être faussée. À quoi sert une vieille clé quand on change la serrure? Le mieux est de relire votre clé régulièrement, à tous les mois peut-être, mais le plus important serait de la relire après tout événement important dans votre vie (nouveau travail, nouvelle parenté, décès, prix reçu, etc), qui serait susceptible de donner un autre sens à vos symboles.

c. L'instinct (déconseillé aux pragmatiques)
Évidemment, pour ceux qui sont habitués de se fier à leurs instincts, je suggère de ne pas tenir de clé des songes. Puisque nous apprenons des choses nouvelles à chaque jour, notre regard sur le monde évolue à ce même rythme. Une interprétation selon les barèmes d’aujourd’hui est plus exacte que celle faite selon les barèmes d’hier. Je sais, par contre, que certaines personnes -moi la première- ont besoin d’un cadre et de limites définies pour donner leur maximum; une clé est juste ça. C’est plus rapide de chercher dans une liste que dans notre savoir : ce qui y est écrit est clair, tandis que parfois notre mémoire nous joue des tours et nous donne des impressions plutôt que des faits. Tout dépend du type d’interprétation que vous recherchez : des impressions, ou l’exactitude.

d. Juger
Il faut savoir faire la différence entre les rêves exprimant notre santé physique et mentale et ceux énonçant des probabilités d’événements. Ce n’est pas évident, et le mieux reste de se fier à son intuition -et de tout décoder nos messages secrets. Si on y trouve des infos ne nous faisant pas expressément allusion, on a peut-être une fenêtre sur un futur probable...

9. Exemples

a. Bible
On retrouve des témoignages de rêves importants jusque dans la Bible. Qui ne connaît pas Joseph, le «roi des rêves»? Vous savez, celui qui a rêvé des gerbes de blé (représentant ses frères) qui s'inclinaient devant lui ainsi que des sept vaches maigres dévorant les sept vaches grasses (représentant sept ans de famine suite à sept ans d'abondance)... Partout dans l'Ancien Testament, les allusions sont nombreuses aux rêves significatifs. Prenons comme exemple un autre Joseph, qui a rêvé d'un ange lui assurant que sa future femme Marie deviendrait enceinte, pas de lui, mais que ça serait pour le mieux et qu'il devrait l'aimer quand même? Si ce n'avait été d'un rêve, Jésus de Nazareth n'aurait peut-être pas eu la même histoire...

b. Autres
Suite aux événements du 11 septembre 2001, des témoignages ont été amassés. Des gens affirmaient que leur rêve les avait avertis de ne pas aller au WWC cette journée-là, de ne pas prendre l'avion du matin, de faire juste un détour supplémentaire, etc.
Cela fait penser à l'histoire de la dame qui, rêvant que son enfant se faisait électrocuter, se réveille en plein orage. Elle en parle à son mari, qui lui dit que ce n'est qu'un rêve et se rendort. Elle, affreusement mal à l'aise, décide d'aller chercher son bébé et le couche à côté d'elle avant de se rendormir. Plus tard, BOUM! Le lustre au-dessus du lit de l'enfant était tombé.
Il y a également l'histoire d'une dame qui rêva à répétition d'un homme au visage hideux, mais tellement hideux qu'il lui faisait peur. Cet homme se penchait vers elle et lui disait toujours «Voulez-vous monter?» Un matin, alors qu'elle allait dans un hôtel, l'ascenseur s'ouvrit devant elle pour lui présenter l'affreux visage de ses rêves! L'homme était un majordome, conduisant l'ascenseur toute la journée pour les clients de l'hôtel. Voyant que la femme était pétrifiée, il se pencha vers elle et lui dit «Voulez-vous monter?» Ne recevant aucune réponse, il prit son lot de client et laissa les portes se refermer. La dame apprit par la suite que cet ascenseur brisa, tomba...et tout ceux qui y étaient moururent.