La quête des Crystales
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La quête des Crystales

Un autre monde où la magie règne...à l'aide de crystales
 
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 Harry Potter et Ceux Qui Revinrent

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Lenya
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MessageSujet: Harry Potter et Ceux Qui Revinrent   Harry Potter et Ceux Qui Revinrent EmptyDim 11 Sep à 18:58

Chapitre 1: Ça débute bien !

-Harry ! Viens ici immédiatement !
Harry descendit lentement les escaliers et se rendit dans la cuisine. Là l’attendait une tante Pétunia enragée et décidée à faire entendre raison à cette anormalité de la nature.
-Qu’est-ce qu’il y a, tante Pétunia ? demanda Harry de sa voix la plus innocente.
-Oh ! Ne sois pas impertinent, tu sais très bien de quoi je veux parler ! répondit sa tante fulminante.
Bien sûr qu’Harry ne savait pas de quoi elle parlait. Il faut dire que les Dursley avaient comme habitude de détester Harry même si, depuis quelques temps, ils avaient relâché la ceinture. C’est depuis ces quelques temps qu’Harry avait découvert qu’il était un sorcier et c’est pourquoi il étudiait la magie depuis quatre ans déjà au collège Poudlard, bien que Pétunia et Vernon avait horreur de tout ce qui avait trait au farfelu, à l’imaginaire et aux sorciers. De plus, Harry avait découvert, deux ans auparavant, qu’il avait un parrain sorcier évadé de prison (injustice politique, jugement sans procès, erreur judiciaire) donc les Dursley sont persuadés que s’ils maltraitent Harry, comme ils en avaient pris l’habitude, ils seraient transformés en chauve-souris ou quelconque bestiole de ce genre. Dudley, le cousin de Harry, aimait particulièrement inventer des histoires dans lesquelles Harry faisait des mauvais coups et donc, ce dernier était souvent punit.
-Harry, monte dans ta chambre immédiatement. Tu y resteras jusqu’à ce soir.
Harry était plus content d’aller dans sa chambre que d’avoir pour compagnie Dudley car le garçon aimait, encore plus qu’inventer des histoires sur son cousin taper sur ce dernier. Donc cet apprenti sorcier partit en marchant très rapidement pour réussir à éviter les poings de Dudley. C’est pour cela qu’il ne put éviter le ventre de son oncle Vernon.
-Toi ! Tu pourrais faire attention ! Et pas question de t’échapper, vermisseau, tu retourne dans le salon, je vais aller cherche la cane de Dudley pour te punir comme il se doit ! dit oncle Vernon d’une voix puissante.
De toute évidence, Dudley avait raconté son histoire à la toute la maison. Lorsqu’il fût partit, Harry se rendit compte que malgré Dudley, la vie à Privet Drive n’était pas si pire. Les Dursley tenait à ne pas avoir Harry dans leur jambe, ce qu’il s’empressait toujours de faire. Mais maintenant, Harry était plus que mélangé. Aller dans sa chambre et subir le courroux de son oncle Vernon ou aller dans le salon et devoir entendre la tante Pétunia crier à faire éclater les carreaux du living ? Harry préféra, pour préserver les carreaux, monter à sa chambre un, pour écrire à Sirius (son parrain sorcier), deux, pour écrire à Ron, son meilleur ami à Poudlard, et trois, faire ses devoirs de vacances. Évidemment, le plus compliqué et le plus long de ses devoirs était celui destiné à Rogue, le professeur de potions. Harry devait étudier les ingrédients de la potion de mort et faire la liste de toutes les potions dans lesquelles on retrouvait ces ingrédients. Le professeur McGonagall s’était chargé du plus difficile. Il fallait trouver le titre de tous les livres édités chez Fleury et Bott qui traitaient de métamorphose et celui qui donnait les formules, les potions et tout ce qui était nécessaire pour se préparer à devenir un animagus. Passons le plus ennuyant (professeur Binns, histoire de la magie), le plus attrayant (professeur Maugrey, défense contre les forces du mal) et le plus inutile selon Harry, Ron et en particulier Hermione (qui avait pourtant lâché ce cours): professeur Trelawney, divination. Harry, rendu présentement au seuil de sa chambre, pensa envoyer une carte à Hermione car après tout, elle aussi était son amie même si au lieu de jouer comme on le fait avec Ron, on passe tout notre temps libre à la bibliothèque pour réviser un soi-disant examen surprise. Harry commença par sortir ses parchemins, sa plume et son encre. Il s’assit à son bureau et écrit.
Cher Sirius,
Je souhaite de tout cœur que ta cachette soit encore inconnue des détraqueurs et du ministère de la magie. Ne t’inquiète pas pour moi, ma cicatrice se comporte bien (Ha ! Ha !) et oncle Vernon et tante Pétunia ne m’embête pas vraiment. Ils espèrent toujours se réveiller un matin et s’apercevoir que je n’étais qu’un cauchemar mais je suis toujours là, malheureusement (pour eux) ! Reste bien caché des yeux indiscrets, que j’ai une chance un jour d’aller habiter avec toi.

Ton filleul préféré (j’espère) Harry
xxxxx
Salut Ron,
Est-ce que ça va bien chez toi ? Fred et George n’ont pas encore fait exploser Le Terrier, j’espère ! Chez moi, tout roule comme sur des roulettes mis à part que : C’est la fête de Dudley, je suis en punition (mais ça c’est une bonne nouvelle) car il a inventé une bêtise à mon sujet, la tante Marge va venir l’année prochaine et Vernon (mon oncle) s’est mis en tête de m’inculquer les bonnes manières pour cette occasion. Écris-moi si tu as des nouvelles du côté sorciers. J’ai hâte de voir Coquecigrue !
Ton ami à vie, Harry

Chère Hermione,
Je ne sais pas ce que tu fais en ce moment mais c’est sûrement mieux qu’ici. Dudley raconte de fausses histoires sur moi donc oncle Vernon veut me mater. Si tu as des informations sur les devoirs de Rogue, McGonagall et Binns, pourrais-tu m’écrire ces titres ? Je suis dans l’impossibilité de trouver ces documents. Bonnes vacances.
Harry
P.S. As-tu eu des nouvelles de Victor Krum?

Harry avait tenu à rajouter le «p.s.» car Victor était son idole côté Quidditch. C’était un virtuose du balai, il était en parfaite harmonie avec tout ce qu’il faisait. Enfin, en vol seulement car au sol, il avait le dos recourbé et les jambes écartés vers l’extérieur, ce qui ne donnait rien de gracieux dans sa démarche, contrairement sur un balai. Harry ouvrit la cage d’Hedwige et dit :
-Allez, Hedwige, tu as du boulot ! Viens ici que j’attache ça à ta patte. Allez, va porter ça au Terrier et reviens vite, tu as deux autres lettres à aller porter.
Il regarda sa chouette s’envoler et lorsqu’elle fut hors de vue, il prit son livre Lever le voile du futur et s’installa à son bureau avec un soupir de mécontentement. Voici ses devoirs de divination :

1.Écrire le nom de tous les grands sorciers Very Happy qui ont lu l’avenir.
2.Faire une carte Mad du ciel.
3.Prédire l’avenir Mad à trois personnes.
4.Faire un compte-rendu de chacune des personnes Mad Mad Mad !

Harry avait ajouté quelques petites notes personnelles ( Mad Mad Mad ) pour dire ce qu’il pensait vraiment du cours du professeur Trelawney. Après la lecture rapide de son résumer de devoir, il serra tout son attirail et préféra s’occuper de son Éclair de Feu, le balai qui fait pâlir d’envie tous les sorciers qui s’y connaissent un peu en Quidditch et en balais volants. Il tailla un peu les poils tout égaux et droits de son balai, poli le manche déjà rutilant et relut pour la quatrième fois de la journée le chapitre sur : Les sorts et contre-sorts pour manier un balai volant et le rendre sécuritaire. Il préférait de loin lire Quidditch que lire un livre qui disait qu’il allait mourir dans très peu de temps, selon les indications de Sybille Trelawney. Mais d’un autre côté, il préférait faire ses devoirs que d’aller en retenu dès le début de l’année. Il prit donc ce qu’il avait besoin pour son devoir de défense contre les forces du mal et il commença la lecture lorsqu’il vit Hedwige qui arrivait. Content de retarder ses travaux une fois de plus, il remercia sa chouette et lui attacha la lettre destinée à Sirius. Pourtant, quelque minutes plus tard, il du tout de même se mettre à travailler car rien ne semblait vouloir le troubler. Comme si Vernon avait parlé à la tante Pétunia qui lui avait donné assez de raisons pour qu’il laisse Harry tranquille. Après tout, c’était elle qui avait mis Harry en punition dans sa chambre au sujet des histoires de son «petit Dodelinou à croquer».
Dans la chambre d’Harry, on avait abattu de la besogne. Déjà, les devoirs de Maugrey et de Trelawney étaient complétés. Évidemment, Harry n’a jamais lu dans la main de personne mais il a réussi à inventer quelque chose qui tient debout. Il se demandait comment il pourrait faire les autres devoirs sans l’aide d’Hermione lorsqu’il lui prit l’envie soudaine d’écrire à Victor Krum, le célèbre joueur de Quidditch. Il avait déjà écrit Cher Victor avant même de prendre conscience de son désir. Il continua donc.

Cher Victor,
Je ne sais pas si tu te souviens de moi –c’est vraiment bizarre à écrire étant donné qui je suis–on s’est rencontré au Tournoi des Trois Sorciers devenu Quatre Sorciers à cause de moi. Tu as deviné juste, c’est Harry Potter qui écrit. Je voulais simplement prendre des nouvelles de toi pour voir si tu allais bien. Moi, ça va. J’espère te revoir un de ces jours qu’on puisse parler Quidditch et que peut-être tu me donnes des conseils sur la façon de voler pour aller plus vite et tout le reste. Évidemment, si tu pouvais me montrer la Feinte de Wronski, je t’en serais éternellement reconnaissant –tu la fais si bien ! On pourrait peut-être se voir pendant les vacances de Noël ? À bientôt j’espère,
Harry Potter

Ça lui paraissait tellement bizarre d’écrire à une star du monde des sorciers qu’il décida de ne pas envoyer sa lettre. Il commença à lire un résumé des Grands Voyants du 15e siècle et dénicha le nom de cinq sorciers qui avait fait des prophéties véridiques. Il y avait :
-Haksel Dushnatt
-Gegriend Ansudo Kribboot
-Norbetron Weekloon
-Frans Zanikt
-Abitrus O’Connellios

Harry comprenait pourquoi le professeur Trelawney avait voulu leur faire faire ce devoir ; généralement, ces «voyants» avaient prédis mort et destruction. Harry quitta ses agréables pensées car la tante Pétunia venait de lui hurler que le souper était prêt. Il descendit les marches de l’escalier, alla dans la cuisine et s’assit sur une chaise aussi loin que possible de son oncle car il était sûr que Vernon, malgré tante Pétunia, n’avait pas oublié Harry. Le repas se passa relativement bien et Harry pu s’esquiver avant que la soirée ne tourne au vinaigre. Tout en allant dans sa chambre, Harry se rappelait que sa fête arriverait le lendemain et il se demandait si quelqu’un allait s’en souvenir. Après tout, la famille Dursley avait fêté Dudley trois semaine de temps après sa fête réelle.
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MessageSujet: Re: Harry Potter et Ceux Qui Revinrent   Harry Potter et Ceux Qui Revinrent EmptyDim 11 Sep à 19:00

Chapitre 2: Des lettres qui changent le monde

Le matin suivant, il eut sa réponse. Il était en train de se reposer sur le parterre lorsqu’il sentit une bourrasque de fraîcheur au-dessus de lui. Bien qu’il fasse gros soleil, il leva la tête et aperçut trois hiboux qui entraient par la fenêtre ouverte de sa chambre. Il se dépêcha et courut à l’intérieur, à l’abri et du soleil et du courroux des Dursley car ils étaient partis faire les emplettes à Londres pour Dudley qui avait cassé sa cane à force de taper n’importe où et il avait besoin ne nouvelles fournitures. En poussant la porte de sa chambre, Harry aperçut, sur son lit, deux hiboux grand-duc, bien propre à Poudlard. En effet, l’un tenait dans ses serres une enveloppe de parchemin jauni qui était imprégné du sceau officiel de l’école et l’autre, une lettre où il était gribouillé quelque chose ; évidemment, c’était Hagrid, le garde-chasse de Poudlard. Il y avait aussi une chouette lapone qui venait d’Hermione et un hibou des marais nommé Errol qui appartenait aux Weasley. Il était si fatigué qu’il s’était fait porter par un des hiboux grand-duc et c’est pourquoi Harry avait qu’il n’y avait que trois oiseaux. Harry commença par ouvrir la lettre d’Hagrid.

Bonjour Harry,
Comment ça va ? Ces affreux moldus ne te maltraitent pas trop, j’espère ! Sinon, tu sais que je me ferais un plaisir de les… Enfin, bonne fête ! Je t’ai envoyé quelque chose que je crois que tu pourrais bien apprécier. Je ne t’en dis pas plus long !
Hagrid xxx
Le paquet (si l’on pouvait le nommer ainsi) était si mince qu’il était glissé dans l’enveloppe. Harry, vraiment étonné, déchira le léger papier kraft pour découvrir une carte de son ancien professeur, Alastor Maugrey communément appelé «fol oeil». Il avait écrit spécifiquement à Harry et avait envoyé sa lettre à Hagrid pour qu’il fasse suivre jusqu’à Privet Drive.

Cher Harry,
Je t’écris en premier lieu pour t’informer que le professeur Dumbledore m’a averti que je ne pourrai assumer le cours de défense contre les forces du Mal cette année. Si cela peut te rendre heureux, tant mieux. Je dois aussi te dire que le 3 août, tu devras te rendre chez la famille Weasley, en accord avec Dumbledore et moi-même. Ne t’inquiète pas, ils sont déjà au courant. Il faut seulement que tu avertisses ton oncle et ta tante parce que de toute façon, avec leur accord ou pas, tu quittes le monde moldus car c’est devenu trop dangereux pour toi. VIGILANCE CONSTANTE ! N’oublie jamais ça ! En espérant te revoir,
A. Maugrey
P.S. Bonne fête !

Bien qu’Harry était content de revoir Ron et ses frères, Maugrey commençait à lui donner la nausée en lui disant qu’il n’avait pas de vacances et que dès qu’il mettait le nez dehors, il était en danger de mort. Pour se changer les idées, il ouvrit la lettre de Ron et découvrit comme seul cadeau un tout petit paquet à peine plus gros qu’un poing. Harry se disait que tous ses amis c’était donné le mot de lui envoyer des cadeaux pas «encombrants» lorsqu’il lut le message qui venait avec.

Cher Harry,
Je n’ai rien à te dire de nouveau (en réponse à ta lettre) à part que je suis si content à l’idée que tu viennes chez nous un autre été que je saute de joie partout (et je ne suis que ton ami alors, imagine Ginny !) Ma mère est en train de virer folle en criant partout : « Fred, lave la cuisine ! George, lave le salon ! Ron, lave ta chambre ! Ginny, va dégnomer le jardin ! Mon Dieu, est-ce que quelqu’un m’aide dans cette maison ? » Enfin, dans le paquet que je t’envois, il y a un objet que j’aurais bien aimé garder pour moi mais tu en plus besoin que moi. Papa dit que c’est très important mais il ne veut pas en dire plus long. Garde-le précieusement ! À la prochaine et bonne fête, Harry ! Merci pour ta lettre !
L’ami qui t’aide dans le besoin, Ron

Harry se dépêcha d’ouvrir le petit colis et vit non pas un mais deux présents. Le premier était une grande fiole d’environ cinq centimètres de hauteur qui contenait un liquide si clair qu’il semblait être de l’eau de roche mais Harry, se creusant la tête, devina que c’était du Véritasérum, une liqueur de vérité. La deuxième «faveur» était un truc bizarre qu’Harry n’avait jamais vu ni entendu parler de qui que ce soit. Il était d’accord que le Véritasérum ne devait pas ce vendre partout mais de là à dire que c’était un trésor… Ron devait parler de l’autre objet si, du moins, il savait ce que c’était. Cela ressemblait à une petite bassine de marbre et elle était gravée de symboles étranges. Si Hermione avait été là, elle aurait pu dire à Harry que c’était d’anciennes runes celtiques mais comme elle n’était pas là, Harry ne savait pas du tout ce que ça voulait dire ni ce que c’était. Mais, pensa Harry avec amertume comme chaque fois qu’il pense où il vit, Ron grandit dans le monde des sorciers, lui. Après tout, son père et son frère Percy travaillent au ministère de la magie même. Et puis, ils n’auraient jamais envoyé quelque chose dont ils ne connaissent pas le pouvoir à Harry qui risque encore moins de savoir ce que c’est ! Vraiment, c’était beaucoup trop embrouillé pour deviner quoi que ce soit. Harry songea ensuite qu’Hermione aussi avait pensé à lui donc, il libéra la chouette lapone de son fardeau évident, lui donna la lettre destiné à Hermione et après s’être désaltéré dans la cage d’Hedwige avec un hibou grand-duc et Errol, elle partit suivi des deux hiboux qui avaient terminé leur travail. Harry eu le cœur réjoui pour un court moment en voyant le gros bagage que lui avait envoyé Hermione. Il ouvrit la carte et toute sa joie se transforma en écœurement lorsqu’il lut le message.

Cher Harry,
J’espère que tout va bien car je n’ai reçu aucune missive de ta part. Ici, c’est fantastique ! J’ai appris plein de choses sur les créatures magiques, en particulier sur le présumé monstre du Loch Ness ! Il paraîtrait que c’est en fait un Kelpy, une sorte de cheval plein d’algue. J’ai évidemment très hâte de recommencer les cours de soins au créatures magiques car j’ai plusieurs questions à poser à Hagrid. Je t’écris depuis l’Écosse et je t’envoie pour ta fête deux livres de sorts et contre-sorts pour te protéger des espions de Voldemort et de tout ce qui pourrait mettre ta vie en danger. Je ne t’en dis pas plus à part qu’on pourrait se rencontrer cet été. Prends bien soin de toi ! Bonne fête et bonne lecture !
Ton amie, Hermione

Harry trouvait qu’on s’inquiétait trop de lui et que ses amis auraient du envoyer des cadeaux moins sérieux. Il déballa tout de même son paquet et vit trois livres d’environ mille pages au moins chacun. Il fut découragé immédiatement. Avant de subir la torture que les bouquins lui infligeaient, il décida de lire la lettre que lui avait envoyée Poudlard.

Collège Poudlard, École de Sorcellerie
Directeur : Albus Dumbledore
Commandeur du Grand Ordre de Merlin
Docteur ès sorcellerie, Enchanteur-en-chef, Manitou suprême de la Confédération internationale des Mages et Sorciers

Cher M. Potter,
Nous vous informons que la rentrée se fera le 1er septembre à 11 : 00h sur la plate-forme 9 ¾, gare King’s Cross. Veuillez croire, cher M. Potter, en l’expression de nos sentiments distingués. Et, par nécessiter, vous feriez bien de réviser quelques sorts comme le stupéfix.
Minerva McGonagall
Directrice adjointe

Post-Scriptum : Nous vous incitons vivement, moi et les professeurs de Poudlard, étant donné les circonstances, de passer les dernières semaines de vacance sur le Chemin de Traverse.

Harry secoua l’enveloppe et il en tomba la liste des nouveaux livres et des ingrédients qu’Harry devrait acheter pour passer une «bonne» 5e année à Poudlard.

COLLÈGE POUDLARD – ÉCOLE DE SORCELLERIE
Livres et manuels
Chaque élève devra se procurer un exemplaire des ouvrages suivants :
Le livre des sorts et enchantements (niveau 5), de Miranda Fauconnette
Histoire de la magie contemporaine, de Gilbert Mandragore
Manuel de métamorphose pour niveau intermédiaire, de Émeric G. Changé
Milles herbes et champignons magiques (niveau 5), de Phyllida Augirolle
Potions magiques (niveau 5), de Arsenius Beaulitron
Vie et habitat des animaux fantastiques (niveau avancé), de Norbert Dragonneau
Pour tout savoir sur la magie noire, de Quentin Jentremble

Il était presque heureux de savoir qu’une fois de plus, il quitterait Privet Drive avant la fin de l’été. Il rassembla toutes ses fournitures, fit sa valise de vêtements et prit les autres objets qui n’étaient pas comprit dans ces deux groupes comme son balai et sa cape d’invisibilité. Lorsqu’il eut finit, il entendit la porte avant se refermer avec fracas. Peu de temps après, un effroyable grognement se fit entendre. Harry devina immédiatement que Dudley s’était fait refuser quelque chose et il se demandait vraiment qu’est-ce qui avait pu coûter si cher car habituellement, oncle Vernon et tante Pétunia achetait dès que Dudley demandait mais il semblait que pour une fois, il ait du s’abstenir. Harry préféra rester dans sa chambre jusqu’au moment où tante Pétunia l’appela pour qu’il vienne mettre la table. Harry s’exécuta jusqu’au moment où Dudley le poussa par en arrière et il tomba sur la vaisselle de porcelaine de tante Pétunia. Évidemment, personne ne resta indifférent à ce bruit insolite. En premier, oncle Vernon poussa un grognement à faire déplacer les montagnes suive rapidement du cri de la tante Pétunia qui reprenait peu à peu ses esprits. Dudley commença à grimacer (il ne pleurait jamais depuis l’âge de cinq ans car à partir de ce moment, ses parents ne lui refusaient rien dès qu’il se tordait la bouche) et à geindre en prenant comme excuse qu’Harry lui avait fait mal.

-Comment as-tu osé briser mon cadeau de mariage ! Surtout que nous recevons des invités spéciaux, le grand patron de ton oncle vient souper avec sa femme ! C’est une chance unique pour nous et tu ne viendras la gâcher ! Ramasse les morceaux, jette-les et ensuite, tu prendras ton souper dans ta chambre. Tu ne descendras pas de la soirée, me suis-je bien fait comprendre ?
-Oui, tante Pétunia, dit Harry dans un soupir désespéré.
Harry, résigner, fit tout ce qui avait été exigé de lui et il prit le toast et le bout de fromage que lui tendait tante Pétunia. Quelques instants après qu’il eut mis les pieds dans sa chambre, il entendit la sonnette de la porte d’entrée suivie de plusieurs voix qui, vraisemblablement, prenait un ton courtois qui leur était inhabituel. Harry pensait évidemment aux Dursley.
-Harry !
D’un coup, ce dernier se réveilla. Il était debout devant l’escalier et c’est à ce moment qu’il réalisa qu’il était seulement en train de repenser au souper d’affaire que son oncle et sa tante ont eu il y a trois ans. Il était heureux que ça ne ce soit pas reproduit car il aurait eu peur de revoir Dobby, son ami elfe. Tout ragaillardit, il se dépêcha d’aller voir tante Pétunia et ainsi se termina sa journée.
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MessageSujet: Re: Harry Potter et Ceux Qui Revinrent   Harry Potter et Ceux Qui Revinrent EmptyDim 11 Sep à 19:01

Chapitre 3: Le deuxième envol

Trois jours plus tard, le trois août, Harry se dépêchait de terminer sa valise car il terminait le devoir du professeur Trelawney lorsqu’il avait entr’aperçut quelque chose qui venait vers Privet Drive. Il venait de fermer sa valise au moment où la porte d’entrée résonna. Il se hâta d’aller ouvrir car la famille Dursley avait préféré ne pas ravoir de rencontre avec cette famille de sorcier. La première fois qu’ils s’étaient rencontrés, l’année précédente, Dudley avait finit avec une langue d’un mètre de long. C’est pour cela qu’Harry se dépêcha d’aller ouvrir ce jour-là. Mais dès qu’il toucha la poignée de la porte, il ressentit une douleur qu’il n’avait éprouvé qu’une seule fois dans sa vie : lorsque Lord Voldemort était revenu à la vie. Il retenu son geste à la dernière seconde et partit en courant aussi vite que le lui permit sa valise. Il se réfugia dans sa chambre et jugea utile d’ouvrir un des livres qu’Hermione lui avait envoyée à sa fête. Ils auraient été vraiment pratiques si seulement Harry avait comprit de quoi ça parlait !
Votre baguette en main, faîte tourner et ensuite, manipuler avec précaution. Dans le deuxième cycle, prononcé la formule de Wingardium Leviosa à l’envers en faisant le mouvement d’accio.
Il referma le livre, le remit dans sa valise (on ne sait jamais quand ça peut servir, pour allumer un feu, par exemples) et se précipita à sa fenêtre pour entendre une explosion qui venait du rez-de-chaussée. Il ne lui restait plus qu’une solution, prendre son envol avec son Éclair de Feu par la fenêtre. Il le sortit avec sa baguette et attacha valise au manche du balai. Il entendait déjà les Mangemorts se presser à sa porte et d’un coup de baguette magique, sa valise fut aussi légère qu’une plume. Rapidement, il ouvrit les fenêtre et il s’envola pour aller se réfugier dans les nuages. Il ne savait absolument pas par où se diriger car la seule fois où il avait quitté Privet Drive par les airs, il était en compagnie de Ron, Fred et George dans l’ancienne voiture volante de M. Weasley. Mais maintenant, alors qu’il était seul, il dû se fier entièrement à son instinct pour savoir dans quelle direction aller. De plus, il avait peur que les Mangemorts aient eux aussi des balais et qu’ils soient présentement à sa poursuite. C’est pourquoi il ne fut pas surpris que d’un coup, ce n’était plus lui qui dirigeait son balai mais plutôt une force inconnue et sans le savoir (et avec une certaine appréhension), il fut transporté au Terrier.
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MessageSujet: Re: Harry Potter et Ceux Qui Revinrent   Harry Potter et Ceux Qui Revinrent EmptyDim 11 Sep à 19:02

Chapitre 4: Une rencontre très bien tombé

Quelle ne fut pas la surprise de Harry en voyant, devant la maison des Weasley, le professeur Dumbledore, Maugrey «Fol œil» et M. Weasley, tous armés d’une baguette magique. Ils se précipitèrent sur lui et le prirent avant même que ses pieds ne touche le sol. M. Weasley l’amena à l’intérieur pendant que Dumbledore et Maugrey surveillaient les airs et assuraient les arrières d’Harry. Ils rentrèrent quelques minutes après eux et Dumbledore parla en premier.
-Bon réflexe, Harry, de prendre ton balai et de t’envoler. Mais maintenant, j’ai peur que les Mangemorts découvrent le Terrier tôt, trop tôt pour que l’année scolaire ait le temps de débuter. De plus, je crains que le chemin de Traverse ne soit plus aussi sûr qu’il ne l’était.
-Demain, j’irai chercher les fournitures d’Harry, monsieur, proposa M. Weasley.
-Euh, si je peux poser une question, dit Harry d’une voix indécise alors que les trois sorciers avaient presque oublié sa présence, j’aimerais bien savoir où sont Ron et les autres, ils n’ont pas l’air d’être ici ?
-Bonne question, dit Maugrey, vigilance constante, tu t’en souviens ? Bravo ! En fait, ils sont déjà au Chaudron Baveur et nous allons les rejoindre dès que nous aurons décidé où tu vas séjourner jusqu’à la rentré. Personnellement, je ne vois qu’un seul endroit…
-Mais ce serait vraiment bien si on pouvait en trouver un autre, coupa Dumbledore d’un ton tranchant. Je trouve que c’est un peu…risqué.
-Quoi ? Risqué ? Quand même, Dumbledore, vous savez très bien que Lord Voldemort n’osera jamais y aller, encore plus par ce que c’est chez vous ! répliqua Maugrey avec véhémence tandis que son œil s’agitait avec folie dans son orbite.
-Mais, si vous-savez…euh, Lord Voldemort a retrouvé toute sa force et qu’il peut toucher Harry sans qu’il en soit affecté, il faut trouver le plus sûr moyen de mettre Harry à l’abri, dit M. Weasley. Un endroit que personne ne pourrait se douter ou alors…trouver une personne que l’on croit morte, je ne sais pas, moi, et mettre Harry à sa garde jusqu’à temps que l’école reprenne !
-Bonne idée, Arthur, dit Dumbledore pensivement, et je crois savoir qui va être cette personne. Harry, je crois, même je suis certain que tu vas pouvoir être heureux du choix que j’ai fait : Sirius Black !
Harry serait partit à hurler dans toute la maison en sautant de joie si le moment n’avait pas été aussi critique. Enfin, il allait pouvoir revoir son parrain ! De plus, il resterait avec lui jusqu’à la rentrée ! Harry voulu partir pour le Chaudron Baveur immédiatement pour annoncer la bonne nouvelle à Ron, George, Fred et peut-être Percy, s’il ne se montrait pas trop arrogant. Et peut-être qu’il pourrait convaincre Ginny que Sirius n’est pas un dangereux bandit à la solde de Voldemort qui a commis d’affreux crime dans le seul but de régner sur le monde, comme tout le monde pense, mais plutôt un homme qui a vécu trop longtemps dans l’injustice et qui veut seulement reprendre une vie normale comme tous les autres sorciers et avoir un travail pour gagner sa vie. Mais Harry fut vite tiré de ses rêveries par un coup assourdissant, comme si l’on voulait faire exploser la maison.
-Harry ! Sors ta cape d’invisibilité et couvre-toi avec Arthur par derrière pendant qu’Alastor et moi, on se charge de les retenir. Filez, vite ! Arthur, ce n’est pas une suggestion, c’est un ordre ! Allez, va sous cette cape et partez au Chaudron pour que ta famille fassent les valises, dès qu’on arrive, tout le monde s’en va ! dit Dumbledore d’une voix autoritaire.
Le dernier regard qu’Harry eu du Terrier, ce fut un éclat de lumière où deux petites ombres attendaient de pied ferme l’envahisseur.
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MessageSujet: Re: Harry Potter et Ceux Qui Revinrent   Harry Potter et Ceux Qui Revinrent EmptyDim 11 Sep à 19:03

Chapitre 5: Retour au Chaudron Baveur

M. Weasley se chargea du contrôle du balai et Harry pu se concentrer sur ce qui venait d’arriver. Il repassait les événements dans sa tête et alors il se souvenu qu’il voulait annoncer la bonne nouvelle de son «déménagement» à Ron et ceci lui permit de ne pas désespérer jusqu’à temps qu’ils atterrissent, lui et M. Weasley toujours invisible, devant le pub des sorciers, harpies et gnomes en tous genres. Ils enlevèrent la cape de leurs épaules le plus discrètement possible et poussèrent la porte. À l’intérieur régnait une atmosphère chaude et accueillante mais sitôt que M. Weasley fut entré, il se précipita dans l’escalier qui montait à l’étage et Harry en profita pour ranger son balai et sa cape dans sa valise afin qu’il soit prêt au moment du départ. En effet, quelque minutes plus tard, toute la famille Weasley descendit en hâte, malles à la main et tout à l’envers. Mais ce qui étonna le plus Harry, ce fut que Ron manquait. Il n’était pas avec ses frères bien que sa mère tenait sa valise dans ses bras.
-Où est Ron ? laissa échapper Harry. Il n’est pas ici ?
-Oh ! C’est vrai, il est sur le Chemin de Traverse en train de finir d’acheter ses fournitures car il lui manquait quelques livres. Va vite le chercher, s’il te plaît, tu serais gentil, Harry.
-D’accord, j’y vais !
Harry se dépêcha dans la cour arrière et ouvrit l’arcade qui permettait d’aller sur le Chemin de Traverse. Une fois à l’intérieur, il courut en essayant de faire tomber le moins de personnes possibles et s’amusa à compter ceux qu’il renversait. Enfin, il fut en vu de la façade Fleury et Bott et aperçut Ron au comptoir. Il bondit dans le magasin et s’arrêta juste à côté de son ami.
-Vingt-cinq ! dit Harry tout essoufflé.
-Ah ! Je te demande pardon ? dit Ron après avoir calmé son cœur qui battait la chamade.
-J’ai renversé vingt-cinq personne avant de t’avoir trouver !
-Ah ! Seulement cela ! Et pourquoi voulait-tu me trouver à tout prix ? Mais juste avant, aurais-tu six mornilles ?
-Tiens, voilà, je voulais te trouver car il faut absolument partir ! Emmène tes livres et dépêche-toi !
Harry tira Ron hors de la boutique et tous les deux se mirent en route pour l’auberge. Rendu là, ils virent Mrs. Weasley qui avait la tête dehors et qui jetait de temps à autres des coups d’oeil rapides à l’intérieur. Pourtant, elle remarqua Harry et Ron seulement lorsqu’ils lui tapotèrent l’épaule.
-Ah ! Vous, enfin ! Vous m’avez fait peur, j’ai failli vous jeter un sort ! Ne recommencez plus jamais, d’accord ? Allez, dépêchez-vous, montez dans la voiture !
Tous les trois prirent place à bord de la voiture qui semblait être tout droit sortit des années 50. Pourtant, personnes ne fit de commentaires tellement la situation était dramatique.
-Arthur a appelé le ministère de la magie pour qu’il nous envoie ces voitures. Il est partit avec Fred, George et Ginny dans l’autre voiture et ils nous attendent près de la gare, je ne sais pas pourquoi, dit Mrs. Weasley. Comme si Dumbledore avait voulu t’envoyer à quelque part en dehors du pays ! dit-elle en s’adressant à Harry qui se sentait de plus en plus mal à l’aise.
-Eh bien, Mrs. Weasley, c’est que…il me fallait un endroit sûr car…vous savez, les Mangemorts ont failli m’attraper à Privet Drive ! Et ils étaient au Terrier quand…
-Quoi ?!? firent Ron et sa mère en même temps.
-Euh ! Oui, et Dumbledore et Maugrey sont restés pour les retenir, qu’ils disaient, le temps que M. Weasley et moi arrivions à bon port. Je ne sais donc pas ce qui a pu leur arriver.
La voiture s’immobilisa à un feu rouge et il semblait que l’attente rende les dernières paroles encore plus funestes.
-Je sais ce qui leur est arrivé, dit le chauffeur après quelques instants.
Les passagers relevèrent leurs têtes en même temps car ils croyaient avoir déjà entendu cette voix quelque part. Enfin, cette sensation était ressentie par Harry et Ron seulement car Mrs. Weasley s’écria :
-Alastor ?
-Eh oui ! C’est lui, le vrai en chair et en os, dit-il en se tournant vers les deux compagnons ébahis et la mère qui éclate de joie. Si vous voulez, je peux vous raconter ce qui c’est passé après que M. Potter ici présent et que mon ami Arthur se soient envolés, invisible. Dumbledore et moi étions face à un sort de stupéfixion envoyé pour faire éclater la porte qui, évidemment, n’a pu résistée au sort d’une dizaine de personnes. Nous attendions, impassibles et résolus de leur faire comprendre qu’ils ne pourraient avoir Potter sur un plateau d’argent, et puis nous avons lancé un sort d’entrave pour les arrêter afin que nous puissions les stupéfixer à part entière. Malheureusement, ils nous lancèrent en même temps impérum et j’ai été atteint, n’ayant pu m’esquiver à temps, comme le fit Dumbledore avant de se rendre invisible. Les Mangemorts essayèrent de me faire dire si j’étais seul et où Potter se cachaient mais, habitué à ce sort, je leur répondis que j’étais seul et que Potter avait été envoyé dans le Nord, à Dumstrang pour que là-bas, on le protège mieux qu’ici avec leur grande connaissance en magie noire. Les idiots, s’ils me connaissaient ! s’exclama-t-il en souriant. Enfin, Dumbledore les stupéfixia par derrière, c’est lâche, dit Maugrey en crachant par la fenêtre de côté, mais nous n’avions le choix. Puis, nous nous sommes rendu au ministère de la magie où nous avons reçu le message d’Arthur et nous nous mîmes en route pour en arriver là. Maintenant, nous allons à la gare pour expédier le jeune Harry chez son parrain. Ou chez Sirius Black, si vous préférez.
À ces paroles, Mrs. Weasley respira un grand coup car, comme la plupart des gens, elle avait longtemps cru que Sirius était un dangereux criminel et ça prenait un peu de temps à entrer dans sa tête qu’il était très gentil et par-dessus tout, parrain de Harry. Tandis que juste à côté d’elle, Ron et Harry se parlaient frénétiquement car Ron savait ce que cela représentait pour Harry de revoir son parrain. Enfin, tous arrivèrent à bon port et l’on rejoignit M. Weasley et Dumbledore.
-Harry, voici ton billet, mais pour plus de sûreté, j’en ai acheté un autre car il faut que quelqu’un t’accompagne car si jamais on t’attaque dans le train, tu ne sais peut-être pas quel sort utiliser, malgré les livres que notre chère mademoiselle Hermione Granger t’a envoyés, avec mes conseils. Je ne dis pas par-là que mon école ne peut pas enseigner à ses élèves comment se défendre mais on ne sais jamais, dit Dumbledore. Alors, qui va être l’heureux élu ?
Tous se regardèrent et Harry vit bien que Fred et George avaient vraiment envie de venir avec lui, si seulement il y avait un billet de plus. Après tout, ils étaient en septième année ! Ron était tenté lui aussi mais il savait qu’il ne connaissait pas plus de sort qu’Harry, sinon moins. Mrs. Weasley entoura de ses bras le cou de Ginny comme pour montrer qu’elle avait des enfants à élever donc, qu’elle n’avait pas de temps pour ça. Il restait maintenant Maugrey, Dumbledore et M. Weasley.
-Vous ne pouviez y aller, Albus, vous avez une école à entretenir ! dit Maugrey, un sourire moqueur au coin des lèvres.
-C’est vrai, bien que les elfes m’aide beaucoup, mais si la nécessité l’exige…
-Allons, allons, monsieur, Alastor et moi allons décider entre nous ! répliqua M. Weasley.
-Je n’ai pas grand chose à faire…
-Je peux aisément…
-Connais-tu le sort de…
-Non, et toi ?
-Non.
-Je crois que j’aurais peut-être une solution, dit Harry. Si j’écrivais à Sirius pour lui dire qu’il vienne me chercher ? En étant un chien, il ne se ferait pas remarquer et j’utiliserais le billet pour aller chez lui. L’autre billet, je le prendrais pour aller à Poudlard. Après tout, il connait un bon nombre de sort, je crois, et puis qui donc pourrais veiller sur moi en passant plus inaperçu que lui ?
-Harry a raison, mais c’est moi qui vais écrire la lettre, dit Dumbledore en sortant de sa poche un parchemin et une plume.
Hedwige sortit de sa cage (elle avait rejoint Harry lorsqu’ils étaient arrivés à la gare), se dégourdie un peu et vint se poser sur l’épaule de Dumbledore pour qu’il attache la lettre à sa patte, ce qu’il fit assez rapidement. Tout le monde la regarda partir en silence, sentant chacun à sa façon qu’elle portait dans ses serres une lettre de la plus haute importance qui mettait deux vies en danger si elle tombait entre de mauvaises mains. Ce qu’elle passa proche de faire.
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MessageSujet: Re: Harry Potter et Ceux Qui Revinrent   Harry Potter et Ceux Qui Revinrent EmptyDim 11 Sep à 19:04

Chapitre 6: Les Mangemorts attaquent

Hedwidge volait tranquillement jusqu’au moment où elle fut forcée d’atterrir. Évidemment, elle faisait l’objet d’un sort d’impérium mais en temps que chouette, elle n’était pas conditionnée à y résister. Elle tomba donc vers un point précis de la forêt qu’elle survolait à ce moment. Un groupe de Mangemorts l’attendait, la regardant avec des yeux avides d’information pour leur maître. Leur première peur fut qu’elle crie et qu’elle alerte quelqu’un mais elle garda étrangement le bec fermé. Ils s’en soucièrent peu, attribuant cela au sortilège, et prirent le parchemin qui était attaché à sa patte. Mais lorsqu’ils déroulèrent le parchemin, ils eurent la déception de voir, enfin, de ne pas voir ce qui y était écrit.
-Révèle-moi ta face cachée…
-Apparitum !
-Obéis-moi, montre ce que tu recèle…
Ils essayèrent toutes les formules qu’ils connaissaient mais rien n’y fit. Le papier restait neutre et refusait obstinément de montrer son écriture. Les partisans de Voldemort en conclurent que le parchemin était vraiment vierge et laissèrent partir Hedwidge. Malheureusement pour eux, le professeur Dumbledore avait été plus malin en écrivant avec de l’encre invisible qui peut être découverte par une gomme qui permet de faire apparaître au lieu de faire disparaître. Hedwidge la tenait bien cachée dans son bec, ce qui prouvait que les choses les plus simples sont souvent les meilleures. Hedwidge reprit peu à peu ses esprits et arriva sans autres incidents à la cachette de Sirius, qui avait quitté, sur les conseils avisés de Dumbledore, la maison de Lupin quelque temps plus tôt. En arrivant, personne ne semblait habiter ces lieux mais la chouette lissait ses plumes tranquillement.
-Alors, Hedwidge, quelles nouvelles m’apportes-tu ?
Sirius prit le parchemin roulé, la gommette qu’Hedwige lui offrait, fit apparaître l’écriture et lut en silence, silence qui fut brisé seulement par les raclage du sol de Buck, l’hippogriffe.
-Merci, Hedge, je pars immédiatement. Oh ! C’est vrai, dit-il en regardant Buck qui n’était nullement intéresser par la conversation, je ne peux pas te laisser seul ici, tu finirais par te faire remarquer et, du coup, de dévoiler ma cachette. À moins que…
À n’en pas douter, une idée germait dans l’esprit de Sirius qui, après avoir fait plusieurs rond dans le sol à force d’avoir fait les cent pas, sortit au grand jour. Elle était simple et pourtant, risquée et mettait deux vies en danger dans l’immédiat, trois dans le futur proche. Mais il décida que c’était la seule bonne solution à choisir.
-Hedwidge, nous repartons ! Et oui, Buck, toi aussi, tu es du voyage ! dit Sirius en ramassant un peut les traîneries et en se préparant à partir.
Son idée, en fait, était de s’envoler sur Buck et d’aller chercher Harry pour le ramener sur la voie des airs. Idée risquée, mais réalisable. Hedwidge partit donc avec un parchemin indiquant :

Je suis d’accord et je vais chercher Harry sur Buck. Inutile de m’en empêcher, je suis déjà parti.
Sniffle

Après avoir vu la chouette s’en aller dans le ciel, il détacha la corde qui retenait Buck et monta sur son dos. Il lui dit :
-Allez, mon grand, je me fis sur toi pour passer inaperçu dans les airs.
Ils s’envolèrent et aucun moldu ne put affirmer que ce qu’ils aperçurent dans le ciel n’était pas un oiseau à part entière. Hedwidge arriva dix minutes avant Sirius et donna donc le temps à Dumbledore de rétablir les choses. Il fut donc convenu qu’Harry irait sur l’hippogriffe malgré tous les risques que cela impliquait mais, à la demande de Mrs. Weasley, il serait obligé d’envoyer une lettre aux Weasley et à Dumbledore pour rendre compte des événements. Harry se demandait bien qu’est-ce qui pourrait se passer mais Dumbledore semblait croire que le jeune homme aurait écrit même si ça n’avait pas été une obligation. Lorsque le parrain de Harry arriva, Sirius vit tout d’abord quelques points, puis il distingua des visages tournés vers le haut qui semblait attendre une quelconque agitation dans les airs. C’était en effet les Weasley, Harry et Dumbledore, tous en proie à la panique excepter le directeur de Poudlard qui conservait son calme habituel. Sirius atterrit sans trop de difficulté et dès qu’il mit un pied à terre, Harry se précipita dans ses bras car il savait que jusqu’à la rentré scolaire, il aurait un adulte à qui il pourrait tout dire, même ses sentiments les plus intimes concernant l’année qui s’en vient et les craintes qu’il éprouvait depuis qu’il était revenu à Privet Drive. Il sentait que Sirius avait lui aussi des tas de choses à lui dire et que ce ne serait pas toujours des vacances. Pourtant, tout ce qu’il pu dire fut :
-Salut, Sirius. Eh, bien, au revoir tout le monde, professeur Dumbledore, Fred, George, Ron, à la rentrée !
Il avait l’estomac noué avec l’impression d’avoir une tonne de plomb coincé dedans. La seule fois qu’il avait ressentit quelque chose de semblable, c’était la première fois qu’il avait rencontré Cho Chang, l’attrapeuse de Poufsoufle, dont il était tombé amoureux. Mais à ce moment-ci, il lui semblait que le sentiment de joie immense et profonde qui l’avait envahi s’était plutôt transformé en peur et en excitation face au futur mouvementé qu’il allait vivre à coup sûr avec son parrain supposément mort. Les autres étaient aussi appréhensifs que lui car personne, à part un vague «au revoir et à l’année prochaine», ne dit mot. C’est donc dans le plus grand silence qu’Harry et Sirius, un peu mal à l’aise, remontèrent sur l’hippogriffe.
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MessageSujet: Re: Harry Potter et Ceux Qui Revinrent   Harry Potter et Ceux Qui Revinrent EmptyDim 11 Sep à 19:04

Chapitre 7: Une arrivée mouvementée

Le retour se déroula très bien et dans le silence car Harry était beaucoup plus préoccupé de ne pas tomber que d’entretenir la conversation. Sirius, quant à lui habitué à ces envols, n’avait pas ce genre de problème. Toutefois, il avait tellement de choses à dire qu’il ne savait pas par quoi commencer. Il décida donc de rester muet jusqu’à temps qu’ils soient arrivés au Repaire, baptisé de ce nom par Sirius lorsqu’il avait trouvé cette sorte de grotte dans une colline à proximité de la ville. Mais il dû renoncer à cette idée au moment où ils sortaient des nuages car à quelques mètres du Repaire, il y avait toute une escouade de tireur-élite ainsi que le ministre de la magie, Cornélius Fudge. L’hippogriffe resta juste sous les nuages afin de remonter en cas de nécessité. Harry et Sirius regardaient le petit groupe qui avançait lentement en recherchant quelque chose. Harry se demandait : Qu’est-ce que le ministre de la magie en personne pouvait bien faire en campagne avec des sorciers élites ? Mais Sirius, lui qui savait où était le Repaire, s’inquiétait car il trouvait que l’équipe était de plus en plus proche de l’entrée du Repaire qu’il avait négligemment oublié de camoufler, étant donné que personne ne vient jamais dans ce coin de la campagne et qu’il était très impatient de retrouver Harry. Mais maintenant, il se jurait que plus rien ne l’empêcherait de camoufler sa cachette, si bien sûr il ressortait vivant de cette aventure.
-Zut ! Pourquoi maintenant ? Et comment ont-ils fait pour savoir ? Je ne l’ai dit à personne, on ne peut donc m’avoir trahi ! dit Sirius en battant l’air des bras.
-Sir… euh, parrain, je crois que j’ai une idée. Si je parvenais à détourner leur attention, tu pourrais leur jeter un Stupéfix et leur faire oublier pourquoi ils sont là, je ne sais pas, moi, dit Harry se raccrochant de justesse à l’hippogriffe.
-Mouais, pas bête comme idée, allons te déposer là-bas. Quand tu jugeras qu’ils ne seront plus sur leur garde, tu crieras : Mais pourquoi m’a-t-on laissé comme ça ? Compris ? dit Sirius.
-Oui, répondis Harry, l’estomac noué par la peur.
Buck vola jusque derrière une petite colline toute proche et Harry descendit avec sa valise et la cage d’Hedwidge sous le bras. Il attendit de ne plus voir qu’un point dans le ciel pour se mettre à crier : -Monsieur le Premier ministre ! Monsieur le Premier ministre ! en courant vers l’attroupement. Quelle ne fut pas la surprise du ministre en question lorsqu’il vit Harry courir à en perdre haleine vers lui ! Aussitôt, toute l’escouade se tint sur ses gardes.
-Harry ? Mais que fais-tu ici ! C’est en pleine campagne, tu ne vois pas ? dit Cornélius en ouvrant les bras comme un oncle chaleureux envers son neveu favori.
-Attention, monsieur le ministre, c’est peut-être Sirius Black qui a réussi à prendre du Polynectar ! dit un des tireurs élite en pointant sa baguette vers Harry.
-Hé ! Mais je suis Harry Potter ! Je ne suis pas Sirius ! Et est-ce pour capturer ce… dangereux malfaiteur que vous êtes ici ? dit Harry en s’éloignant du champs de tir de la baguette magique.
-Eh bien, oui Harry. C’est pour ça. Maintenant que tu sais pourquoi nous sommes ici, pourrais-tu nous dire pourquoi toi tu es ici ? dit le ministre avec l’air de quelqu’un qui parle à un enfant de cinq ans.
-Oh ! Oui ! C’est parce que… Les Weasley sont venus me chercher à Privet Drive encore par la poudre de cheminette et je crois que je n’ai pas bien formuler car je me suis retrouvé dans le foyer d’une maison proche d’ici et ils m’ont dit qu’il y avait une gare vers…euh…là-bas, et comme je n’ai aperçu ni rail, que je n’ai entendu de train et que je vous ai vus, je suis venu vous demander conseil, dit Harry en essayant de rendre son histoire plus vraie en continuant d’haleter comme s’il avait marché depuis quelques heures déjà.
-Je suis désolé, dit un autre tireur élite, mais nous sommes à la recherche de Sirius Black et monsieur le ministre ne peut pas s’en aller afin de valider le permis de fouille que nous avons. Même Harry Potter ne peut détourner notre attention.
À ce moment, Harry ouvrit les yeux et la bouche, étonné non par ce que l’homme venait de dire, mais par Sirius qui s’était posé et qui était en train de camoufler l’entrée du Repaire. Pourtant, le sorcier prit cet air d’étonnement pour de l’indignation envers ce qu’il venait de dire mais lorsque Harry vit que son parrain avait fini, il s’écria :
-Mais pourquoi me laisse-t-on seul ?
Sirius se releva, regarda Harry bizarrement avant de comprendre dans un déclic que c’était le code qu’ils s’étaient donnés. Aussitôt, il entra sa main dans sa manche pour en sortir sa baguette mais il se souvenu qu’il se l’était fait confisqué au moment où sa sentence de prison à perpétuité avait été annoncée. Il essaya de le faire comprendre à Harry qui réalisa ce détail mais beaucoup trop tard. Il prit un air d’excuse et s’adressa au groupe :
-Je suis désolé, vous avez raison, je… je vais retourner sur mes pas et je vais demander au sorcier si je peux utiliser leur feu pour rejoindre les Weasley, en espérant ne pas me perdre de nouveau, dit-il en prenant un ton le plus dramatique possible.
-Voyons, c’est très dangereux ! S’exclama Fudge. Et puis, il n’y a pas de Sirius Black par ici, on l’aurait déjà trouvé. Viens avec nous, nous allons t’escorter jusqu’au prochain village pour que tu puisses aller chez les Weasley. Je vais demander à mon chauffeur de nous y reconduire.
-Euh…bien…Oh ! Vous savez, ils sont au Chaudron Baveur pour les dernières semaines d’été, euh… je peux prendre le Magicobus, vous savez !
-Mais non, mais non, c’est mon devoir, en tant que Premier ministre, de voir au besoin du Peuple. Et tu fais parti du Peuple, Harry, je dois te protéger de Sirius Black où qu’il soit !
-Mais… D’accord, décida Harry en voyant Sirius qui remontait sur Buck et lui faisait signe d’accepter. Allez-y, je fais juste vérifier quelque chose, ce ne sera pas long.
Il ouvrit sa valise et fit mine de chercher un objet et prenant bien soin de sortir le plus de choses possibles. Il trouva un des trois livres qu’Hermione lui avait envoyés et il le pointa pour montrer à Fudge qui ne s’était pas décidé à partir sans Harry que ce dernier avait trouvé ce qu’il cherchait. Il remit tout en place et commençait à boucler ses bagages alors que Fudge, rassuré, rejoignait ses gardes du corps. Sirius en profita pour atterrir en douceur et Harry monta. Ce dernier mit un bout de tissu sur sa bouche et quand l’hippogriffe fut à bonne hauteur, le faux bandit s’écria :
-Hé ! Fudge ! Tu devrais faire attention à tes invités ! Regarde qui était resté en arrière : Harry Potter ! Tout doux, les Élites, vous ne voudriez tout de même pas que le seul sorcier qui ait réussi à survivre à Lord Voldemort périsse par votre faute ! Et puis, je peux vous certifier que je peux lui faire du mal car je lui ai substitué sa baguette, léger emprunt puisque la mienne a été… disons… cassé lors de mon arrestation. Je tiens à préciser que je suis prêt à commettre la faute pour laquelle j’ai passé treize ans à Azkaban. Eh ! Non, Fudge, ce n’est pas moi qui ai tué toutes ces innocentes victimes, c’est Peter Pettigrow, qui était et, par votre faute, est encore un animagus, plus précisément un rat, ce qui lui va très bien, soit dit en passant. Mais je ne suis pas là pour vous raconter ma vie, surtout pas parce que je suis en danger de mort avec ces quelques dix baguettes magiques pointées sur ma tête en permanence. Je vous reparlerai un de ces quatre, Fudge, pour vous demander un travail et une réhabilitation sociale car je n’ai rien fait de méchant, après tout !
-Quoi !?! Rien fait de méchant ! S’étrangla Fudge qui semblait avoir repris l’usage de la parole soudainement. Vous venez de kidnapper un garçon ! Et puis vous l’avez bâillonné pour l’empêcher de crier au secours ! Et vous trouvez que vous n’avez rien fait !
-Tss, tss, monsieur le Premier ministre ! S’il s’est bâillonné, c’est pour vous empêcher de me tirer dessus, ce qui pourrait le mettre en danger puisque c’est moi qui dirige et qu’il ne se sent pas très à l’aise sur ce genre de monture mais comme les voitures du ministère sont réservées pour vous, j’ai été obligé de prendre ce que j’avais ! Allez, Harry, maintenant, montre à Monsieur le ministre que tu es venu de ton plein gré sur cet hippogriffe très endurant !
À ces mots, Harry détacha le tissu et le laissa tomber par terre. Il dit :
-Messieurs, quand nous serons partit, lisez ce qui est écrit sur ce tissu, désolé, Sirius, dit Harry en changeant d’interlocuteur, je ne t’en ai pas parlé mais peut-être qu’ils vont mieux comprendre venant de moi, on ne sait jamais. Bon, eh bien, au revoir, monsieur le ministre, à la prochaine et espérons que ce sera à la réhabilitation sociale de mon… de Sirius !
Sur ce, Buck monta dans les nuages et Harry vit Fudge qui s’avançait pour voir le tissu qui avait servi de bâillon à Harry.
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MessageSujet: Re: Harry Potter et Ceux Qui Revinrent   Harry Potter et Ceux Qui Revinrent EmptyDim 11 Sep à 19:06

Chapitre 8: Recherché à perpétuité

Fudge prit le morceau de tissu et lut :

Cher ministre, je dois absolument vous dire que Sirius n’est pas qui vous croyez qu’il est. Il n’a pas fait ce que vous pensez qu’il a fait. Je le sais, je ne voulais pas le croire mais la vérité est parfois dure à entendre.

Je vous expliquerai plus tard, Harry Potter

Fudge fut consterné par ce qu’il venait de lire et rangea le parchemin qu’était en fait le bâillon dans sa poche, sans en glisser mot aux autres. Ce qui le préoccupait, ce n’était pas que Sirius soit éventuellement non-coupable ou encore qu’Harry le défende. Il était surtout inquiet que quelqu’un d’autre que lui connaisse la vérité.

**********

-Pourquoi ? Pourquoi as-tu fait ça ?
Sirius n’en revenait toujours pas que son filleul ait osé lui faire ça.
-Écoute, Sirius, ce… c’était important pour moi de leur dire que tu étais innocent ! Si je ne l’avais pas fait, je m’en serais voulu à mort ! dit Harry en asseyent de faire comprendre à son parrain qu’il voulait seulement l’aider.
-Harry, il faut que tu comprennes… À partir de maintenant, ta vie est en danger où que tu te trouve ! Sur la rue, au chaudron baveur, n’importe où…
-Sirius ! Ça, je le sais depuis que je connais l’existence de Voldemort ! Je sais qu’il n’a pour but que de me tuer et…
-Non, il y a autre chose. Dis-moi, qu’as-tu écrit sur ce parchemin ?
-Euh…, dit Harry en asseyent de se souvenir. «Sirius n’est pas qui vous croyez, il n’a pas fait ce que vous pensez» ou enfin, quelque chose comme ça…
-Zut ! dit Sirius en se retenant pour ne pas balancer Harry en bas de l’hippogriffe. Il ne manquait plus que ça ! Vois-tu, Harry, quand on m’a enfermé à Azkaban, la première personne que j’ai soupçonnée de m’en vouloir, avant même Peter Pettigrow, c’était Fudge. C’était le seul qui m’en voulait directement, il lui manquait un motif valable pour me faire enfermer et il l’a trouvé. J’ai même pensé que c’était lui qui avait demandé à Peter de me faire passer pour meurtrier. Jusqu’à temps qu’on le prenne dans le saule cogneur, il y a deux ans, merci pour ça. Mais ce n’est pas ça le problème, il sait maintenant qu’il y a un sorcier dans le monde qui ne s’est pas fait berner. Ce qui veut dire que ta vie est en danger, comme j’ai essayé de te faire comprendre tout à l’heure. On dirait que tu attires les ennemis ! Il y avait Voldemort qui t’en veut parce que tu existes, tous les Mangemorts à cause de leur… alliance… avec le sorcier noir et maintenant, le Premier ministre lui-même souhaite avoir ta tête accrochée au mur de sa chambre car en plus de respirer, tu es capable de réfléchir ! Le comble ! Et puis, après tout, si tu…
Harry remarqua que Sirius ne s’adressait même plus à lui mais semblait plutôt se défouler en disant ce qui lui pesait sur le cœur. Il décida de ne pas écouter son parrain et d’écrire aux Weasley, étant donné qu’ils en avaient fait la demande. Harry donna la lettre à Hedwidge qui partit d’où ils venaient. Lorsqu’il se rendit enfin compte que Sirius ne parlait plus depuis un petit bout de temps, il se risqua à lui demander où ils allaient.
-Et bien, malgré les réticences de Dumbledore, je te conduis droit chez lui, répondit Sirius avec un ton qu’Harry qualifia de «joyeux», selon ses tous nouveaux critères. Et puis, d’après mon expérience en tant qu’ami de ce grand sorcier, je suis sûr qu’il pourra nous aider, moi à me trouver une autre cachette et toi, à te loger jusqu’au début de l’année scolaire.
-Sirius ! Quand tu as dit que ma vie était en danger, tu voulais sûrement dire par-là que Fudge se concentrerait sur moi mais Dumbledore aussi sait que tu es innocent ! Et puis, il y a aussi Hermione, qui était avec moi lors de ta… quand je t’ai sauvé la vie, et il y a Ron, qui me croit et qui a confiance en toi, et sa famille, sauf peut-être sa mère qui doute encore un peu, mais enfin, se mit à débiter Harry, excité comme un enfant à qui on présente un bonbon. Entre nous, Rogue te sait innocent, j’en suis certain, il suffirait d’un peu de Véritasérum pour lui délier la langue, ce qui pose un problème…
Harry s’arrêta d’un seul coup, comme s’il avait reçu un seau d’eau en pleine figure. Il avait justement du Véritasérum sous la main ! Il bénit Ron de lui avoir envoyer une fiole pour sa fête et fit part de sa «découverte» à son parrain.
-C’est très bien, ça, Harry ! Tu remercieras ton ami, si jamais tu ressors vivant de cette aventure ! Bon, on a maintenant plusieurs personnes qui vont pouvoir servir de témoin, mais il faudrait une preuve écrite pour leur prouver que j’étais l’ami de tes parents ou quelque chose du genre…
-Comme des photos ? demanda Harry avec une certaine excitation.
-Oui, j’imagine qu’il ne pourrait pas trouver quelque chose à redire à une photo, mais où en dénicher ? Je n’en ai point, bien que tes parents et moi, on en ai pris souvent ensemble. D’ailleurs, tu étais sur un peu de ces photographies, si je me souviens bien, dit-il en réfléchissant à ce lointain passé datant d’à peine 15 ans.
-Si ça peut te faire plaisir, dit Harry avec une joie non contenue, j’ai reçu de la part d’Hagrid une reliure qui contient énormément de clichés de mes parents, de toi, de toi et mes parents…
-Harry ! dit Sirius en regardant son filleul avec une lueur de fierté dans le regard, tu sais que ce que tu me dis, c’est que tu possèdes une preuve qui pourrait me permettre de retrouver une vie normale, tu le sais, ça ?
Il n’y a pas de mot pour d’écrire la sensation de liberté qu’éprouva Sirius Black à cet instant, n’y pour d’écrire ce que ressentaient ces deux sorciers. À ce moment précis, il semblait que leur parenté était solide, qu’on aurait pu la toucher, et ils étaient sûrs, à cet instant, que rien ne pourrait les séparer.
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MessageSujet: Re: Harry Potter et Ceux Qui Revinrent   Harry Potter et Ceux Qui Revinrent EmptyDim 11 Sep à 19:09

Chapitre 9: Un méchant haut placé

Fudge faisait les cent pas dans son bureau. Il fulminait à l’idée que Sirius ait mis Harry dans le coup. Pourtant, que pouvait-il faire ? Harry Potter, le Survivant, était aimé de tout le peuple sorcier car il avait mit fin au règne de terreur de Lord Voldemort. Enfin, temporairement car lui, Cornelius Fudge, il savait bien que ce sorcier noir était immortel étant donné qu’il avait lui-même contribué aux sorts et potions d’immortalité… D’ailleurs, c’était principalement pour cette raison qu’il était dans les bonnes grâces du plus grand sorcier de ce temps après Albus Dumbledore, évidemment. La raison pour laquelle ni lui ni aucun membre de sa famille n’avait été atteint par les malheurs causés par cette bande d’ensorceleurs qui ne cherchaient qu’à faire le plaisir de leur maître en saccageant, en pillant et en tuant les familles de sorciers des plus respectables. Mais ce n’était pas vraiment le temps de penser à ça en ce moment, moment où tout allait de travers. Pourquoi et comment Harry Potter était venu en contact avec Sirius Black et avait su la vérité ? Lui-même, ministre de la magie en personne, n’en savait rien. Et cela l’enrageait. Il n’était pas souvent en colère mais là, il avait plusieurs raisons. Il fallait agir. C’est exactement ce qu’il fit car il s’assit à son bureau et tira la poignée finement ouvragée de son tiroir et tomba sur un document au sujet des fonds de chaudrons. Il se demanda comment cette stupidité était tombée dans son propre bureau. Stupidité. Une idée lui vint à l’esprit : pourquoi ne pas demander au petit incompétent qui commence, d’exécuter un «travail» pour recevoir une augmentation et pourquoi pas une récompense de la main du ministre ? Rien de moins pour réussir à lui faire finir le travail. Il demanda à sa secrétaire de contacter ce jeune employé du nom de Percy Weasley.

**********

«Je ne suis pas sûr qu’il va être très content. En tout cas, je sais qui va vouloir à tout prix tenter d’assassiner Sirius dès l’instant où son œil va entrer en contact avec l’image de mon parrain! Ça risque de faire des étincelles…»
Voilà ce à quoi pensait Harry, debout au côté de Sirius qui s’était métamorphosé en chien, devant la massive porte de chêne qui était à l’entrée de Poudlard. Ils entendirent la poignée tourner et virent le professeur McGonagall dans l’entrebâillement de la porte.
-Potter ?!?!?!? Mais… Mais que faites-vous ici ? s’exclama-t-elle.
-J’ai un urgent besoin de parler au professeur Dumbledore, professeure. S’il vous plaît, laissez-moi entrer, ça presse et je n’ai pas nécessairement beaucoup de temps devant moi. Ah oui, continua Harry au moment où la maîtresse confuse s’effaçait pour le laisser entrer, est-ce que mon… le chien peux m’accompagner ? Je suis certain que Dumbledore sera très heureux de pouvoir lui parl… de le voir.
-D’accord, mais faites vite, Potter. Un instant ! dit-elle avec un air soupçonneux, comme si elle passait un examen et qu’elle croyait que l’élève avait triché. Comment avez-vous donc réussi à venir jusqu’ici ? Cela ne fait pas si longtemps qu’une voiture volante s’est écrasé dans notre parc, ajouta-t-elle, jetant un regard méfiant aux alentours.
-Ah oui, cette année-là… Mais ne vous inquiétez pas, j’ai utilisé un moyen beaucoup plus écologique cette fois-ci.
Il avait hâte d’en finir avec le regard suspicieux qui était tourné vers lui et qui semblait l’inspecter par en dedans.
-Voyez-vous, euh… Il ne faudrait pas que je fasse attendre le professeur Dumbledore… Non pas que j’ai un rendez-vous, bien au contraire, mais il… euh… eh bien, il est très pressé d’écouter ce que j’ai à lui dire… Vous voyez ? dit Harry, en cherchant du regard l’escalier qui lui permettrait de mettre fin à cette agonie, encore que le bureau du directeur soit encore à la même place que la dernière fois où il y était allé, ce qui remonte à quelque mois déjà.
-Bien sûr, Potter, je vois. Vous avez raison, il ne faut pas le faire attendre plus que ça ! Suivez-moi et ne traînez pas en chemin, je vous prie !
Harry et Sirius étaient soulagés d’avoir un guide expérimenté en leur compagnie, ce qui raccourcirait considérablement le temps qu’ils auraient pu perdre à chercher le bureau du directeur. En moins de temps qu’il ne le faut pour s’y rendre, le petit groupe arriva au pied de l’affreuse gargouille qui gardait l’entrée du bureau. Le professeur McGonagall jeta un dernier regard sur Harry et, s’adressant à la statue, dit :
-Chocogrenouille !
Harry ne put retenir son rire. Il faut dire que le professeur Dumbledore choisissait exclusivement des mots de passe apparentés aux sucreries. Le professeur de métamorphose laissa Harry et Sirius monter seul, étant donné qu’ils étaient déjà montés l’année précédente. Sirius, redevenu lui-même, poussa la porte et ils entrèrent. Harry constata avec émerveillement que le bureau du plus grand des magiciens n’avait pas changé depuis qu’Harry y avait pénétré. Il y avait toujours les objets bizarres posés sur des tablettes le long des murs, le vieux Choipeaux magique au-dessus de l’armoire qui se tient derrière le bureau et Fumsek, le merveilleux phénix qui avait sauvé la vie d’Harry à la fin de sa deuxième année, alors qu’il combattait le roi des serpents, un monstrueux basilic.
-Puis-je me permettre de vous demander ce que vous faîtes ici ?
-Mais bien sûr, professeur Dumbledore, répondit Sirius. Nous venons vous voir, ce n’est pas assez clair ?
-Si, mais je me demandais pourquoi êtes-vous dans mon bureau, n’étiez-vous pas supposés être bien à l’abri dans le Repaire, cachette que je vous ai assigné suite au travail que vous avez exécuté ?
-Parlons-en, du Repaire. Il a été trouvé par des membres du ministère. Enfin, le ministre et quelque tireur-élites, pour être précis.
-Vous ne me feriez pas une blague, par hasard ? Comment Cornelius a-t-il pu trouver le Repaire, loin de tout dans un espace vierge ?
Harry remarqua que Dumbledore en savait long sur la cachette de Sirius. Peut-être était-ce naturel, mais il trouva cela étrange, sans savoir exactement pourquoi.
-Je sais, Albus, mais l’important, c’est de savoir qu’est-ce qu’on doit faire maintenant car il n’est pas de doute qu’ils vont retourner investiguer de ce côté. J’ai penser qu’Harry pourrait rester au château, après tout, il va être en présence de la crème des sorciers et je ne crains pas pour sa vie s’il est sous votre surveillance… Enfin, si vous pouviez trouvez un moyen pour le cacher de Severus ou encore, ce qui je crois serait dix fois mieux dans la vie de tout le monde, vous pourriez, tout simplement, le renvoyer…
Harry se surpris à sourire à cette remarque. Il trouvait que son parrain partageait assez le même point de vue que lui, et cela le rassurait. Il se demanda même si Sirius avait vraiment fait une blague ou s’il avait dit ça dans l’espoir, futile peut-être, que le directeur le prenne au sérieux. Quoi qu’il en soit, ce qui devait arriver arriva.
-Bonjour, professeur, j’aurais besoin de savoir si…
Les derniers mots étaient restés suspendus aux lèvres de Rogue, qui venait de relever la tête de ses documents. L’étonnement avait rapidement cédé la place à la fureur, qui s’était fait remplacée, elle aussi, par le dégoût. Harry, qui avait regardé simultanément son parrain et son professeur de potions, nota qu’ils avaient tous les deux affichés, sans retenu, les même sentiments au même instant. Il en fut amusé, bien qu’il se préoccupait surtout d’être prêt s’il avait à les empêcher de s’entretuer.
-Bonjour, Severus, dit Dumbledore calmement.
-Pourrais-je savoir ce que M. Potter et… Black font dans votre bureau ? questionna Rogue, jetant un regard meurtrier de dégoût et de rancune à Sirius.
-Pourquoi pas la même chose que toi ? répondit Sirius, lui rendant son regard.
-Vous venez donc voir le professeur Dumbledore pour lui demander si vous devez faire passer un examen sur la potion de Mort ou si vous devez simplement les évaluer sur la fabrication de l’antidote qu’ils concocteront et vous venez savoir si vous pouvez en faire avaler à quelqu’un dans la classe pour tester l’antidote ? Ou encore pour demander si vous aurez la permission de faire plusieurs examens-surprises dans le but de vérifier si les élèves ont fait leur leçons ? Ou bien vous n’êtes là que pour… gaspiller le temps que le professeur a à me sacrifier ?
-Pour le plaisir, j’opterais pour la dernière option, si seulement ça pouvait s’avérer juste, lança Sirius.
-Calmez-vous, voulez-vous bien ? dit Dumbledore d’une voix douce, comme si les deux hommes étaient amis et qu’ils se disputaient pour une peccadille. Ah, et Severus, voilà pour la réponse : non, oui, non, oui et j’imagine que non, bien que notre ami témoigne le contraire. Et puis après tout, je ne gaspille jamais mon temps, Severus, vous devriez être le premier à le savoir.

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MessageSujet: Re: Harry Potter et Ceux Qui Revinrent   Harry Potter et Ceux Qui Revinrent EmptyDim 11 Sep à 19:09

(voici la suite)

Harry s’étonna de la vivacité d’esprit de l’homme assez vieux qui se tenait devant eux. Il connaissait bien l’intelligence et la sagesse de celui-ci mais à chaque fois, il ne pouvait se retenir d’éprouver de l’admiration sans borne envers lui.
-Si vous ne pouvez absolument pas faire d’efforts pour vous empêcher de vous crêper le chignon, vous pouvez partir, Severus, maintenant que vous avez vos réponses. Je dois entretenir encore un instant le jeune Harry et son parrain, dit Dumbledore, s’adressant aux deux lointains rivaux qui ne cessaient de s’assassiner du regard.
-Je… Peut-être pourrions-nous faire une… une trêve ? dit Rogue, cachant mal son intention de vouloir à tout prix rester pour écouter le reste de la conversation. À ce détail, Harry se souvint qu’il avait déjà été un espion et ne put se départir du doute qu’il avait, à savoir si Rogue était vraiment loyal à Dumbledore. D’un autre côté, Rogue semblait lutter intérieurement. Apparemment, cela lui coûtait à faire les premier pas en ce qui concerne un amitié probable et éventuelle d’un point de vue avec Sirius.
-Severus, ne me dit pas que tu souhaiterais entendre les choses inintéressantes et totalement banales que Dumbledore a à me dire ? demanda Sirius, un sourire amusé aux lèvres, très heureux de pouvoir «torturer» Severus.
-Non ! répliqua Rogue avec fougue – ce qui révélait bien son irrésistible envie de connaître l’information Je veux dire, je pense qu’il serait plus… profitable, étant donné que nous sommes tous du même côté, d’être unis et de… de se pardonner et, au pire, nous pourrons continuer nos querelles… enfantines après avoir détruit Lord Voldemort et tous ses partisans, si nous sommes encore en vie à ce moment.
Il n’avait cessé de jeter des regards vers le directeur et de tout faire pour trouver les bons mots pour tenter de conquérir son vieil ennemi qui, tout comme Dumbledore, regardait le professeur de potions avec un air amusé. Les deux complices ne se pressèrent pas pour remettre Rogue à l’aise.
-Quant à moi, Severus, dit le professeur Dumbledore, vous ne m’encombrer pas le moins du monde. Vous pouvez très bien rester pour écouter ce que j’ai à dire à nos amis.
-Si Dumbledore le permet, je n’ai pas le pouvoir de vous le refuser. Je suis bien d’accord avec votre offre, repris Sirius tout souriant. Je vais vous endurer avec le sourire !
Harry ne put résister à l’envie de rire. Non mais, quel culot il avait, son parrain !
-Très bien, à la bonne heure ! À présent, nous pouvons débuter les choses sérieuses. Auparavant, je me dois de mettre le professeur Rogue à jour, jusqu’où il m’est permis de le faire.
Et l’histoire commença. Harry l’entendit à partir du moment où il s’était fait attaquer à Privet Drive. Il se demanda ce qui était arrivé par la suite au Dursley. Probablement qu’ils s’étaient fait faire un sortilège d’amnésie ou ils avaient du subir un sortilège de Doloris dans l’espoir qu’ils révéleraient où était partit leur neveu, ce qu’Harry, à son propre étonnement, ne souhaita pas du tout. Pas qu’il eut craint une révélation de la part des Dursley, mais plutôt que personne ne mérite pareil châtiment. Lui-même avait déjà dû subir ce sort et ce n’était pas un merveilleux souvenir. Il se souvenait très bien car ça lui était arrivé à peine deux mois auparavant. Il chassa loin de lui ces pénibles souvenirs et écouta les troublants événements qui étaient raconté, à présent par Sirius. Après quelques minutes, il ne restait plus rien à raconter et un lourd silence planait dans le bureau du directeur.
-Ce sont les faits, et voilà où nous en sommes. Il faut loger le jeune Harry et son parrain et nous assurer que rien ne bouge au ministère. Je dois t’avouer, Sirius, repris Dumbledore, que je n’étais pas au courant que le ministre t’en voulait. Et maintenant, alors que notre chance de réussite sur les mages noirs est faible, un autre fait vient empirer notre relation avec le ministre.
-Je m’excuse, je… je ne pouvais pas savoir que ça allait causer tant de dégâts…
-Tu n’as rien à te reprocher, Harry. Personne, à part Sirius, ne pouvait imaginer les conséquences d’un petit geste qui semblait anodins au départ, dit Rogue, d’une voix étonnamment douce. Et puis, après tout, il fallait me rendre au ministère un jour ou l’autre. À présent, peut-être que monsieur le directeur va me permettre d’exécuter cette tâche plus rapidement ? dit-il, se tournant vers le principal intéressé.
-J’ai bien peur que tu ais raison, Severus, dit Dumbledore d’une voix lasse. Eh bien, soit, tu pourras dès demain aller au ministère de la magie pour tenter de rallier à notre cause les membres qui ne sont pas aussi fous que Cornélius et en même temps, vérifier que ça ne remue pas trop et que notre nouveau protégé soit encore en sécurité.
-Euh, commença Sirius d’une voix un peu gênée, si monsieur le directeur le permet également, je… j’apprécierais accompagner le professeur Rogue pendant l’opération. Je compterais l’aider et, s’il le permet, mieux le connaître. Je l’ai peut-être mal jugé et je crois qu’il serait juste que je base mon opinion sur des faits et non sur des croyances étant donné que l’élève que j’étais autrefois était aveuglé par sa réussite et tendais à ne voir que les défauts de celui qui était… différent et je crois même un peu jaloux.
Il avait dit cela très rapidement mais sans méchanceté ni rancune. Il avait tout le temps regarder Dumbledore dans les yeux et celui-ci ne semblait n’avoir pas perdu un seul mot, bien que la conversation était plutôt rapide. Il ne parla pas immédiatement, se contentant de sourire avec l’attitude de quelqu’un qui a atteint son objectif. Il répondit simplement «oui» et cette réponse parut plaire énormément à son interlocuteur qui sourit et regarda Rogue, qui lui rendit son sourire. Il n’y avait plus aucune trace de rancune ni chez le professeur de potions, ni chez le parrain de Harry. Ce dernier songea alors qu’il aurait peut-être une année scolaire plus prolifique en cours de potions ou, du moins, Rogue ne manifesterait plus ouvertement son dégoût envers lui.
-Bon, il ne reste plus qu’à trouver un endroit où vous logez, tous les deux ! dit Dumbledore, faisant sursauter tout le monde. Harry pourrait toujours coucher dans le dortoir de la tour de Gryffondor…
-Moi aussi, ça ne me dérangerait pas, vous savez, dit Sirius. Après tout, bien que la Grosse Dame garde l’entrée du dortoir, il faut quelqu’un pour être près de mon filleul et je crois que je suis apte à le protéger. Après tout, Lily et James ont fait de moi le parrain de leur enfant pour ça, non ? dit Sirius, regardant Dumbledore avec une lueur de supplication dans les yeux.
-Bien sûr, vous avez parfaitement raison ! Mais je doute que la Grosse Dame vous laisse entrer après ce que vous lui avez fait subir il y a deux ans… Après tout, elle a beau être dans un tableau, cela m’étonnerait fortement qu’elle ait perdu la mémoire, souligna Dumbledore. Se faire lacérer de part en part, on n’oublie pas ça facilement…
-D’accord, d’accord, j’ai eu tort de faire ce que j’ai fait mais avouez que je suis quand même le mieux placé pour veiller sur Harry, quoi que vous en disiez ! se vexa Sirius. Eh puis, je ne vous le cacherai pas, repris-t-il, j’ai bien envie de retourner dans mon ancien dortoir, ce ne serait en aucun cas un calvaire… Je suis même prêt à faire mes plus plates excuses à la Grosse Dame, si ç’est ce qu’elle demande !
-Bon, je crois que la question du coucher est réglée. Demain matin, je préférerais que vous mangiez dans la salle commune, si ça ne vous dérange pas, car il me faut préparer le terrain aux autres professeurs…
-Mais professeur, dit Harry, ce qui fit faire un léger sursaut à Rogue car il avait presque oublié la présence du jeune élève qui était là, professeur, il y a deux professeurs qui sont au courant de ma… notre présence au château : il y a le professeur McGonagall qui nous a ouvert la porte !
-Et qui est l’autre professeur ? J’imagine que ce n’est pas de Severus que tu parles…
-Vous avez bien raison, professeur Dumbledore. Il s’agit en fait de mon bon ami Hagrid, qui est présentement en train de prendre soin de Bu… de b… de, euh, dit Harry, confus.
En effet, Rogue n’avait jamais su que Sirius Black s’était enfui de Poudlard sur Buck, avec l’aide et l’accord du professeur Dumbledore. Voilà pourquoi Harry ne savait trop s’il devait le révéler, au risque de compromettre la nouvelle amitié qui s’était quasiment formée entre son oncle et son pire ennemi (qu’il devait supporter à l’année longue, contrairement à Voldemort qui le laissait tranquille pendant l’année).
-Oui, je vois, dit Dumbledore, abrégeant ainsi la torture d’Harry qui jetait des regards d’anxiété sur les trois adultes, tour à tour.
-Donc, en le lui amenant, on a bien été obligé de lui raconter un peu l’histoire… repris Sirius. Il ne s’agirait que de lui dire qu’on préfère qu’il garde le secret, c’est tout !
-Oui, ça pourrait aller. Bon, il ne reste qu’à aller demander à la Grosse Dame si elle te laissera entrer, Sirius, ce dont je ne suis pas certain du tout, dit Dumbledore, un petit sourire au coin des lèvres comme à son habitude.
-Il n’y a qu’une seule façon de le savoir, non ? dit Sirius.
-En effet, répondit Dumbledore.
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MessageSujet: Re: Harry Potter et Ceux Qui Revinrent   Harry Potter et Ceux Qui Revinrent EmptyDim 11 Sep à 19:11

Chapitre 10: La suite de l’aventure

La troupe ressortit du bureau directorial et s’engagea dans un corridor qu’Harry avait maint et maint fois arpenté pour se rendre à ses cours. Il se rendit compte à quel point il considérait Poudlard comme sa véritable maison, beaucoup plus qu’à Privet Drive où il était considéré pareil à un Veracrasse, petit animal particulièrement repoussant. Pas qu’il n’avait jamais été bien dans son école, bien au contraire. Dès lors de sa deuxième année, tous les élèves, mis à part Hermione et Ron, l’évitaient carrément dans les couloirs à cause qu’on le soupçonnait d’être l’héritier de Salazar Serpentard qui avait ouvert la Chambre des Secrets. De plus, on croyait qu’il avait libéré une bête monstrueuse, un Basilic, pour tuer tous les sorciers nés de parent moldu. Et encore, en quatrième année, tout Poudlard, excepté les élèves de Gryffondor, le boudait lorsque la Coupe de Feu l’avait désigné comme second champion de son école. Seule Hermione avait confiance en la parole d’Harry car Ron, jaloux de la célébrité de son ami, refusait de le croire quand il disait qu’il n’avait jamais déposé son nom dans la Coupe. Il se résonna peu après, heureusement, et soutint Harry pendant les éternels moqueries des Serpentards. Non, Harry ne menait pas une belle petite vie bien tranquille à Poudlard mais c’était toujours mieux que rien. Après tout, Harry se vengeait de Malfoy chaque fois qu’ils se rencontraient sur un terrain de Quidditch. Malfoy était si peu talentueux au poste d’attrapeur ! Harry se dit que cette année, il se défoulerait sur le terrain pour bien faire sentir à Malfoy qu’il n’était pas bienvenu dans une équipe de Quidditch. En songeant au Quidditch, Harry se demanda qui allait devenir le nouveau chef d’équipe – si bien entendu il y avait une équipe qui se formerait… Il manquait à présent deux batteurs (les jumeaux Weasley occupaient ce poste jusqu’à l’année précédente, leurs dernière année) et un gardien, gardien qui était parti un an auparavant et qui était le chef de l’équipe de Gryffondor. Sans s’en être rendu compte, Harry était arrivé, avec le reste du groupe, devant le portrait de la Grosse Dame. Dumbledore tentait de faire valoir son point de vue à la Dame du portrait qui refusait catégoriquement de laisser passer Sirius Black, ce malfaiteur qui l’avait sauvagement abîmée et lacérée.
-Voyons, vous ne croyez pas en ma parole qu’il se fera tout petit et qu’il ne vous dérangera pas ? Vous avez ma parole que vous ne serez plus détériorée de quelque façon que ce soit, j’entends par la main de mon ami ici présent, s’expliquait le directeur.
-Qu’est-ce qui vous dit qu’il tiendra parole ? s’insurgea la Grosse Dame.
-S’il vous cause le moindre souci, je peux vous garantir qu’il ne remettra pas les pieds dans ce château tant que je serai en état de penser, répondit Dumbledore.
Là se régla la question et Harry, accompagné de Sirius, entra dans son dortoir. Sirius découvrit que certaines choses avaient été déplacées ou remplacer et s’émerveilla devant la grandeur de la salle commune. Il y avait longtemps qu’il avait quitté ce dortoir et cette salle commune mais semblait pourtant chercher quelque chose.
-J’espère qu’ils ne l’ont pas enlevé, après toutes ces années…s’inquiéta Sirius.
-De quoi tu parles ? Qu’est-ce que tu cherches ? questionna Harry.
-Du temps que j’étais ici, il y avait une tapisserie représentant un chevalier fou près du foyer. Remus, ton père et moi avons créé un passage secret derrière elle et nous y avons caché plusieurs choses, expliqua Sirius.
Harry savait que Remus Lupin, Sirius et son père, James, étaient très brillants du temps de leurs études à Poudlard. La perspective d’une autre aventure le réjoui mais lorsqu’il demanda à son parrain qu’est-ce que lui et ses amis avaient caché, Sirius fut tellement vague dans sa réponse qu’il aurait pu ne pas répondre du tout. Leurs ardeurs un peu refroidit par leur échec personnel, Harry montra à son parrain son dortoir et l’invita à s’installer à côté, à la place que Ron occupait habituellement. L’histoire de la tapisserie disparue intéressa Harry au plus haut point et il se dit qu’il y consacrerait du temps. Il savait que le chevalier du Catogan était vraiment fou et peut-être était-il le chevalier recherché… Il était maintenant tard et Harry se coucha, sans savoir où était son parrain qui était sorti de son champ de vision. Le lendemain, ce dernier se réveilla de bonne heure, reposé comme il pouvait l’être seulement dans son dortoir. Comme les rideaux du lit à baldaquin voisin étaient encore tirés, il se dit que Sirius dormait encore et ne fit pas de bruits en s’habillant et en descendant dans la salle commune de Gryffondor, évidemment vide. Harry se demanda où avait bien pu passer la fameuse tapisserie qui permettait l’ouverture d’une cachette ignorée des frères Weasley. Il sourit à l’idée que malgré tous leurs efforts, ces deux-là n’avaient pu découvrir tous les secrets de Poudlard et ressentit une certaine fierté à savoir que son père y était pour quelque chose. Néanmoins, il tenait mordicus à savoir ce qui avait été dissimulé dans ce conduit et il regretta que Ron et Hermione ne soit pas là pour l’aider car il était persuadé que s’ils avaient été présents, l’affaire se règlerait assez vite. Harry se demanda si les repas se tenaient dans la grande salle lorsque les élèves n’étaient pas à l’école et décida que s’il n’allait pas voir, il ne saurait jamais. Il déambula dans les couloirs jusqu’au moment où il se rappela que Dumbledore préférait que les professeurs ne soient pas au courant de sa présence dans le château. Par malheur, il entendit des pas qui venait dans sa direction mais d’un autre couloir, sur sa gauche. Ne sachant plus que faire, il tenta de rebrousser chemin mais il se rendit compte bien vite que les professeurs qui arrivaient s’apercevraient de sa présence douze millions de fois avant qu’il ait le temps de tourner un coin. Il remarqua alors que la statue de la sorcière borgne se trouvait à quelques mètres de lui et il sortit sa baguette, tapota la statue (« Dissendium ! ») et se glissa dans l’ouverture au moment où des voix se faisaient entendre. Se retenant du mieux qu’il put aux parois du toboggan de pierre, il écouta ce qui se disait.
-Apparemment, ce que l’on s’adonnait à croire n’était que mensonge ? dit la première voix, une voix inconnue de Harry.
-Pas tout, bien sûr, mais concernant une grosse partie de l’histoire, c’est ce que Dumbledore à tenu à spécifier, «qu’il y aurait matière à discuter et à comprendre du mieux possible », si l’on reprend ses paroles, confirma la voix de Minerva McGonagall.
-Je me demande bien ce qu’il y a de si important à nous montrer au sixième étage…reprit la première voix.
-Vous savez, Futharka (Criomhthain), il y a le dortoir des Gryffondor, la salle de classe de…
Harry ne put en entendre davantage car les voix s’éloignaient mais il savait à présent où elles allaient et la raison ne semblait que trop claire : le professeur Dumbledore allait révéler la vérité au sujet de la mort de ses parents et au sujet de Sirius, s’appuyant sur la parole d’Harry. Pourquoi donc avait-il quitté le dortoir ! Il n’avait pas écouté les conseils de Dumbledore et maintenant, son parrain allait payer pour. Non mais, quel sot il était ! À présent, il lui fallait retourner dans la salle commune au plus vite avant les professeurs, de préférence. De retour dans le couloir, Harry fit le point. Il avait quitté son dortoir contre la volonté du professeur Dumbledore, il savait maintenant pourquoi et ce n’était pas du tout à son avantage, deux des professeurs avaient une longueur d’avance sur lui et Sirius risquait soit la mort, soit l’emprisonnement à vie à Azkaban. Ne sachant pas comment il avait pu être aussi stupide, il se dépêcha le long du mur et vérifia que la route était libre. Il essaya de repérer des passages secrets qui pourraient raccourcir sa route mais il n’était pas comme les frères Weasley, il ne connaissait pas par cœur tous les passages de Poudlard. Il arriva sans encombrés (il n’en croyait pas sa chance) au couloir dans lequel se trouvait le portrait de la Grosse Dame et trouva surnaturel de ne trouver aucun professeur amassé devant le portrait. Il se demandait s’ils n’avaient par déjà pénétré dans la salle commune et se pressa de donner le mot de passe à la Grosse Dame. Elle se poussa de côté et Harry entra. Pendant que le tableau se refermait derrière lui, il avança d’un pas incertain et vit Sirius, évaché dans un des fauteuils de la vaste salle des Gryffondor. Harry se sentait coupable malgré le fait qu’il n’y avait personne en dehors de lui et de son parrain.
-Est-ce que ça fait longtemps que tu es réveillé ? demanda Harry, allant s’asseoir dans un fauteuil près de la cheminé.
-Une bonne heure, au moins, et toi ? répondit nonchalamment Sirius.
-À peine quinze minutes, tout au plus, dit Harry, évitant volontairement le regard de l’homme qui se tenait devant lui.
-Dumbledore m’a demandé de te faire part de son désir de révéler la vérité à mon sujet, continua Sirius, et il se demandait s’il avait ton soutient.
-Évidemment ! Quand même, qu’est-ce que je ne ferais pas pour quitter les Dursley à tout jamais ! s’écria le jeune garçon avec véhémence. Bien que je t’apprécie énormément toi aussi, cela va de soi, reprit Harry, confus de s’être emporté.
-Tu me rassures. Dumbledore doit être à présent en train d’expliquer son point de vue aux autres professeurs et il va probablement entrer bientôt.
-Il y est présentement, pour tout vous dire, répondit le principal concerné, entrant dans la pièce suivit de ses collègues. Mes chers professeurs, je vous demande une ouverture d’esprit, commença-t-il alors que quelques-uns laissaient échapper des exclamations horrifiées. Sirius ici présent n’a jamais commit le crime pour lequel il a été emprisonné. Par contre, il a été témoin du forfait et connaît le vrai coupable. Pour vous prouver à tous son innocence, Harry Potter, qui est arrivé avec lui hier après-midi, permettra sans contredit de faire avouer à Sirius ce qui c’est réellement passé. Harry, va chercher dans ta valise ta fiole, dit-il en s’adressant au jeune garçon et en lui jetant un coup d’œil complice.

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MessageSujet: Re: Harry Potter et Ceux Qui Revinrent   Harry Potter et Ceux Qui Revinrent EmptyDim 11 Sep à 19:15

(suite du message)

Harry comprit qu’il parlait du Véritasérum que Ron lui avait envoyé pour sa fête et courut le chercher. C’était une bonne façon de l’utiliser : prouver l’innocence de son parrain ! Il revint très rapidemment et tendit l’ampoule qui contenait le liquide transparent à Dumbledore. Ce dernier la donna à Sirius, qui en avala une gorgée et la déposa sur une table proche. Dumbledore s’assit et l’interrogatoire commença :
-Tout le monde a vu que Sirius a prit du Véritasérum, ce qui l’empêchera de mentir. Si je me suis trompé, Sirius retournera d’où il vient. Sirius, as-tu assisté au meurtre de Lily et de James Potter ?
-Non. Je suis arrivé trop tard, Voldemort les avaient déjà tués quand je suis parvenu aux ruines. J’ai vu Hagrid puis Harry. J’ai demandé à Hagrid si je pouvais prendre soin de mon neveu mais Hagrid a refusé, disant qu’il avait des ordres de Dumbledore. J’ai abandonné la partie, sachant que je ne pouvais me battre contre lui.
-Très bien. Sais-tu pourquoi Voldemort a mis tant de temps à les trouver ?
-Dumbledore m’avait demandé d’être un Gardien du Secret. Ce sort complexe permettait de sauver Lily et James du regard de tout le monde. Au dernier moment, j’ai suggéré à James de prendre plutôt Peter Petigrow. Comme ça, les soupçons seraient détournés. Je ne savais pas qu’il s’était vendu à l’ennemi et j’ai voulu venger mes amis assassinés en tuant Peter mais il a dévasté la rue en hurlant que j’avais trahi les Potter. Il s’est enfui, sous la forme d’un rat, dans les égouts, avant que je l’en empêche.
-Bon, je crois que c’est assez, dit Dumbledore d’une voix ferme. Vous voyez tous que notre ami Sirius est de notre côté, à présent.
Un murmure d’approbation parcouru la foule de professeurs. Harry était on ne peu plus heureux : la «légalisation» de Sirius lui permettrait sûrement d’aller habiter chez lui ! Enfin quitter les Dursley à tout jamais ! Quel bonheur ! Le plus beau cadeau que Dumbledore pouvait faire à Harry et il pourrait y goûter dès Noël… Dans à peine cinq mois…
-Potter ! interpella le professeur McGonagall. J’ai quelque chose à vous dire.
Harry se retourna et avança vers son professeur de métamorphose, se demandant ce qu’il avait fait cette fois-ci. McGonagall avait le chic pour vous faire sentir mal à l’aise.
-J’ai une annonce de premier ordre à vous communiquer. Je n’ai pas jugé pertinent de vous en faire part dans votre lettre d’information mais puisque vous êtes là, je vais vous le dire. Voilà : vous savez déjà que l’année dernière était aussi celle de la septième année de notre gardien et chef d’équipe Olivier Dubois. Par conséquent, Gryffondor ne pourra continuer sans chef ni gardien. Il vous appartient donc de nous trouver un bon gardien pour l’entraîner rapidement car cette année, un tournoi de quidditch a été mis sur pied entre certaines écoles de sorcellerie. Les équipes participantes iront visiter l’une des écoles et il y aura un prix.
-Et pourquoi ce serait à moi de choisir le nouveau gardien ? demanda Harry, embarrassé.
-Car c’est ce qu’un capitaine doit faire, répondit McGonagall, un sourire aux lèvres. Je vous ai nommé capitaine de Gryffondor car j’ai la ferme intention de vous empêcher de faire des mauvais coups cette année. Entraîner votre équipe devrait vous matter…
Le laissant là, McGonagall sortit par le portrait de la grosse dame. Harry était subjugué par la nouvelle. Lui, capitaine de l’équipe de quidditch ! Il n’avait jamais rêvé quelque chose plus que cela, à part peut-être d’aller chez Sirius.
-Toutes mes félicitations ! applaudit Sirius. Je suis très fier de toi. Ton père aurait probablement voulu assister à la cérémonie…
-Quelle cérémonie ? demanda Harry, soudain inquiet.
-Bien sûr : il y aura une fête toute la nuit dans le dortoir quand tes coéquipiers apprendront la nouvelle. Évidemment, tu seras officiellement nommé capitaine de Gryffondor le soir de la rentrée, devant toute l’école réunie. Tu devras réciter un discours et faire pleins de chose du genre jusqu’à la fin du souper.
Le cœur d’Harry s’emporta à l’idée de devoir être tout seul, en avant, près des professeurs. Drago Malfoy, son vieil ennemi, ne lui pardonnerait sûrement pas. Cette pensée le fit sourire : il ne voulait que lui couper l’herbe sous les pieds. D’ailleurs, lorsqu’ils étaient en deuxième année et que la chambre des secrets avait été ouverte, tout le monde soupçonnait Harry de l’avoir ouverte. Tous les élèves de l’école croyaient qu’il était le descendant de Salazar Serpentard et Malfoy était furieux contre lui ! Finalement, être désigné capitaine de l’équipe de quidditch de sa maison pourrait avoir quelque chose de bon. Repensant à ses dernières années à Poudlard, Harry se souvint de quelque chose.
-Sirius, tu sais, la tapisserie du chevalier fou que tu me parlais hier soir, serais-tu capable de me la décrire ? demanda Harry à son parrain.
-Eh bien, il y avait un petit bois en arrière plan et l’herbe était vert olive. Le chevalier avait un poney qu’il montait quelquefois. À vrai dire, il réussissait rarement à monter dessus. Il prenait plaisir à nous provoquer et parlait sans cesse. J’imagine que c’est pour cela qu’ils l’ont envoyé dans une autre partie du château. Pourquoi ?
Harry était soulagé que son parrain soit redevenu lui-même. Il s’empressa d’expliquer les raisons qui lui faisaient croire qu’il connaissait le chevalier fou, l’ayant rencontré l’année précédente.
-Mais c’est fantastique ! s’exclama Sirius. Je suggère que nous allions déjeuner et qu’ensuite, nous établissions un plan pour le retrouver.
Comme l’estomac suppliant d’Harry était parfaitement d’accord avec Sirius, ils descendirent dans la cuisine pour manger. Heureusement pour eux, les elfes de maison s’empressèrent de leur apporter un déjeuner décent et multiplièrent leurs courbettes quand les deux garçons les remercièrent. Certains elfes se souvenaient - en bien - de Sirius, ce qui confirma à Harry les doutes qu’il avait à propos des escapades de son père avec sa cape d’invisibilité. Dumbledore lui avait dit un jour que son père utilisait sa cape pour aller prendre de la nourriture aux cuisines mais Harry n’en avait jamais eu la certitude. Maintenant, il savait que son père n’allait pas toujours seul. Un sourire aux lèvres, il reprocha gentiment son parrain, qui s’expliqua en disant que : «Les élèves de Gryffondor comptaient sur eux pour ramener des friandises - tout à fait légalement». De toutes façons, ils savaient déjà que Dumbledore était au courant de tout dans son école, ce qui termina la conversation. Après s’être rassasié, les deux garçons montèrent au septième étage, où Harry avait entendu dire que le chevalier du Cadogan avait été envoyé. Ils arpentèrent les couloirs, à la recherche du moindre signe qui leur permettrait de retrouver le tableau perdu. Tout à coup, Sirius s’arrêta et pointa une peinture près d’eux. Elle représentait un lac où se reflétait un soleil couchant, derrière une forêt. Ce qui avait retenu l’attention de Sirius, par contre, c’était le gros poney gris qui y broutait de l’herbe en hennissant de temps en temps. Mais aucune trace du chevalier.
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MessageSujet: Re: Harry Potter et Ceux Qui Revinrent   Harry Potter et Ceux Qui Revinrent EmptyDim 11 Sep à 19:20

Chapitre 11: Le chevalier fou, prise un

Harry éclata de rire devant la nouvelle idée farfelue qu’avait eu son parrain. Non mais qu’est-ce qu’il inventait pour retrouver le chevalier du Catogan ! Il était passé de parler au concierge, Rusard, à fouiner la nuit, sous la cape. Harry avait bien vite expliqué que Rusard ne serait pas vraiment commode, même s’ils étaient très polis. Le concierge de Poudlard n’aimait pas les élèves car lui-même ne pouvaient faire de magie. Il était un cracmol et Harry savait qu’il ne les aiderait pas, étant donné que tous deux étaient sorciers et, dans le cas de Sirius, évadé de prison.
-Il va seulement nous falloir chercher ce tableau dans tous les couloirs, dit Harry. Il n’y a pas d’autres solutions, à part bien sûr dénicher un miroir magique qui nous permettrait de trouver ce que l’on veut…
-Un miroir magique, dit Sirius énigmatiquement. Juste un miroir magique…
-Quoi ?!?!? s’exclama Harry. Aurais-tu un miroir magique avec toi ?
-Non, je rigole, s’esclaffa Sirius, fier de son coup. Je t’ai eu !
Les deux garçons rirent encore. Apparamment, ils s’entendaient à merveille et Harry ne rêvait qu’à aller habiter avec lui. Ce qu’il avait oublié, c’est que bien que les professeurs de Poudlard connaissent la vérité, le ministre de la magie ne voudra probablement pas s’en rendre compte…
-Bon, eh bien, on va faire comme tu dis, se résigna Sirius. Il ne semble pas y avoir un autre moyen de retrouver la fameuse tapisserie. Ah oui, rajouta Sirius. Je ne crois pas que tu seras nommé capitaine devant l’école entière. C’était une autre blague.
Les deux sorciers décidèrent de prendre des provisions pour le dîner et de passer la journée à fouiller le premier étage. Ils chercheraient méthodiquement la cachette secrète, étage par étage. Elle ne devait pas courir dans les couloirs, ils finiraient bien par tomber dessus… Il sortirent de la salle commune et descendirent les escaliers. Ils marchèrent dans les couloirs, observant les murs et s’échangeant leurs souvenirs. Harry parla de sa malheureuse enfance chez les Dursley et Sirius donna des détails sur ses sept années au château, accompagné de James et de Remus Lupin. Il raconta tous les coups pendables qu’ils avaient exécutés et le nombre de fois qu’ils avaient visité le bureau de Dumbledore, se faisant menacer d’expulsion. Mais c’était simplement pour une couverture car Dumbledore les assuraient qu’ils pourraient terminer leus études, à condition qu’ils se surveillent un peu. Sirius conta aussi comment ils provoquaient Rogue, pendant les cours et après. Le talent de James au quidditch n’arrangeait rien ; Rogue en était follement jaloux. Lui-même avait quelques difficultés mais jouait quand même au poste de pourchasseur et était de loin le meilleur de son équipe. Pourtant, la facilité que James avait dans les airs le déclassait totalement. Toutes les filles en étaient folles mais il n’aimait que Lily mais elle ne le lui rendait pas vraiment. Elle n’était pas tout à fait d’accord avec la façon dont ils se riaient de Rogue. Après leurs études, cependant, Lily s’attacha à James et ils trouvèrent du travail en gagnant bien leur vie. Tout le monde furent ravit de la nouvelle de la grossesse de Lily et la naissance de Harry en réjoui plus d’un. La menace de Voldemort flottait pourtant sur leurs têtes et mit fin à leur bonheur.
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