La quête des Crystales
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La quête des Crystales

Un autre monde où la magie règne...à l'aide de crystales
 
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 Histoire en trio

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Lenya
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MessageSujet: Histoire en trio   Histoire en trio EmptyMer 18 Jan à 12:27

(version 7 octobre 2005)


Aujourd’hui, il fait beau soleil. Je me demande ce que la journée me réserve lorsque j’entends la boîte aux lettres se refermer. Je descends en trombe et vais regarder s’il y en a une pour moi. Surprise ! Il y en a une adressée à Rick Starkey, 229 rue du colibri (si vous ne l’aviez pas remarqué, c’est moi, Rick). Je l’ouvre avec impatience car je ne reçois pas de courrier très souvent. À vrai dire, je n’en reçois jamais. Je suis vraiment excité et je lis le message tellement vite que je ne comprends rien. Ça donne à peu près : Ik, viter bac daim di. Is, omte toi. Slut, James Bond. Je n’en crois pas mes yeux. Je relis la missive plus lentement et je me rends compte que j’étais vraiment mêlé. Voici la lettre : «Rick, je t’invite au parc Champlain demain midi. Sois-y, je compte sur toi. Salut, James Rebond.» James Rebond, c’est le gars le plus cool de l’école. Vous vous demandez sûrement qui je suis, moi. Je suis le garçon le plus éloigné de tout ce qui ressemble à James Rebond : je ne suis qu’un élève parmi tant d’autres. C’est une des raisons qui me partage entre l’appréhension et l’impatience. Est-ce qu’il veut me jeter une tarte à la crème devant ses amis ou me proposer la paix? Je décide de voir demain.

Aujourd’hui, jour X. Je m’habille et je décide de ne pas regarder le courrier. À 11: 30h, je me mets en route pour le parc, qui est un peu éloigné de ma maison. Toujours en regardant ma montre, j’accélère le pas. J’arrive enfin dans le parc et je regarde à gauche et à droite. Je ne vois personne. Enfin, presque, car Caroline, une fille très belle de mon école également, attend quelqu’un, on dirait. Vous pensez sûrement que je suis amoureux d’elle, mais je sais que je suis trop nul pour elle, alors je n’ai jamais essayé de lui parler. Soudain, je comprends : James l’a fait venir pour qu’elle me voie me faire écraser une tarte ou quelque chose du genre dans la figure. Tout à coup, je remarque qu’elle m’observe. Elle doit se dire : «Quel gringalet! Il ne devrait pas être permis de laisser les singes du zoo se promener librement dans un parc! » Ce qui m’étonne le plus, c’est que je le pense et elle, elle ne me le dit pas. 12:00h! Bon, il devrait arriver. Comme je le pense, je le vois qui approche et juste devant moi, il s’arrête et salut Caroline. Il a vraiment l’air de l’aimer, celui-là. Il lui fait son sourire «Je t’aime, ne le sais-tu pas?» Je me demande quels sont les sentiments de Caroline… SPLACHT!!! Et voilà, ma face est maintenant recouverte de crème fouettée, de meringue et de préparation au citron. Lorsque j’ai fini d’enlever toutes les composantes de la tarte au citron, Caroline n’est plus là. Bizarre.


      


10 : 30h. Humm! Quelle bonne odeur! Des œufs, un soupçon de croissant et une petite touche de sirop d’érable sur des crêpes chaudes. J’adore ces arômes. Je me lève lentement, savourant chaque instant de ce samedi. Je m’habille et monte dîner. Assise à table, je remarque que le facteur est passé. Je décide de classer le courrier : des comptes, des comptes et encore des comptes pour les parents. Ah! Non, il y en a une pour moi (pas un compte, une lettre!). Dès que j’ai fini de dîner, je l’ouvre. C’est juste une invitation dans le parc Champlain pour voir quelque chose de drôle, paraît-il. Bof! Ce qui vient de James Rebond, ce n’est pas très important. J’aimerais tellement que ce soit Rick Starkey qui m’écrive! Mais non, il faut que ce crétin de James monopolise mon attention. Je devrais vous dire qui sont James et Rick avant de commencer : James, c’est une espèce de zooloucrate, comme dirait le capitaine Haddock. Un Don Juan à l’envers : ce ne sont pas les filles qui lui courent après, c’est lui qui coure derrière elles! Il ferait n’importe quoi pour que je m’intéresse à lui, mais Rick occupe tout mon esprit dès que je me lève jusqu’à temps que je parte pour le pays des rêves (où il est le héros, bien sûr). Qui est Rick? Un garçon formidable! Mais ne vous imaginez pas un homme costaud, habillé en George de la jungle. Il n’est pas trop grand, ni trop petit, a les cheveux bruns et des yeux bleu magnifique cachés derrière des lunettes à monture brune traditionnelle. Il est du genre ordinaire, ce ceux qu’on ne remarque pas dans une foule. Comme il ne m’a pas encore invité quelque part, je vais aller voir ce truc amusant au parc Champlain.

Aujourd’hui, jour de rire. Je ne me presse pas car le parc Champlain est à 2 minutes de chez moi. À 11 : 50h, je pars, et j’arrive à 11 : 53h. Bon, je vous ai menti, mais ce n’était pas intentionnel… Mais qui est-ce que je vois? Rick! Je me demande ce qu’il fait ici. On dirait qu’il attend quelqu’un. Il m’a vu! Je suis vraiment embarrassée, enfin, je crois. J’aimerais tellement qu’il me dise : «Salut Caro! On va au ciné?» Je pense qu’il est trop timide. Oh! Non! Voilà poubelle ambulante qui s’approche. Le pire, c’est qu’il arrête devant moi pour me lancer un sourire de… de crocodile qui a la peste et qui n’a pas mangé depuis des mois. Pour lui ça doit dire «Regarde comme je suis beau et fort et patati et patata...»! En effet, il tient une tarte à la crème meringué au citron, mais pas pour longtemps, car il la lance sur Rick. C’est ça, son truc drôle ? ! ? Non mais vraiment, il me prend pour qui? Indignée, frustrée, dégoûtée et en colère, je retourne chez moi. Quel sinistre individu (James, pas Rick) !


      


Quelle belle journée que ce samedi matin! Je devrais organiser un mauvais coup, c’est la journée parfaite pour ça. Pour commencer, du papier et du crayon. J’écris à Ricky Starkey, le gars le plus nerd que je connais. Il est mince comme un céleri, il a des lunettes et utilise souvent des grands mots comme : binocle, électrocardiogramme, encéphale et des choses comme ça. 2e invitation : Caroline Bellerose. Elle a de si beaux yeux, une voix d’or, elle est parfaite, sauf un détail. Elle ne m’aime pas. Mais ça va changer quand elle va s’apercevoir que je suis un vrai gars, comparé à ce maigrichon. Vous avez deviné, elle est amoureuse de Rick au lieu de tomber dans mes bras comme le font la plupart des filles que je rencontre. Je suis un vrai Casanova du milieu scolaire. Mais peu importe, pour l’instant, je vais aller demander à mon père mon argent de poche (vous voyez, je dit argent de poche au lieu d’allocation. Peut-être que si je demande une augmentation de mon allocation, mon père va le faire!)
-P’pa! Voudrais-tu augmenter de 1$ mon allocation?
Et voilà, le tour est joué. Ça marche! Je vais porter les lettres chez le bon destinataire puis je regarde combien j’ai d’argent, et si c’est assez pour aller acheter une tarte. Hum! 4,85$. Je court jusqu’à la patisserie (qui est en face de chez moi) et je regarde le prix des tartes. Elles sont toutes trop chères, alors je demande à la caissière si elle n’en aurait pas adaptée à mon maigre budget. Lorsqu’elle me demande comment je la voudrais, je répond que j’aimerais avoir une tarte aux citrons avec de la crème fouettée sous la meringue. Bonheur! Elle ne coûterait que 6,00$! Je me précipite à la maison et dit à ma mère que je voudrais deux dollards (elle me les donne, évidemment, car je demande habituellement dans les alentours de quinze dollards). Ça y est, j’ai assez de monnaie pour acheter la bavaroise de mes rêves.
Ce matin, je me lève de très bonne humeur. Je m’habille gaiement et je rassemble toutes mes économies pour acheter l’objet de ma vengeance. Zut! La boutique n’ouvre qu’à 11 : 30h et le parc Champlain, où j’ai convié le nono et ma princesse, est assez loin d’où j’habite. Dès que la patisserie ouvre ses portes, je me faufile à l’intérieur et achète la tarte. Je grimpe sur mon vélo et pédale de toutes mes forces jusqu’au parc. Rendu là, je reprends mon souffle et marche fier. Caroline est là! Le zigoto aussi, d’ailleurs. Quel imbécile, celui-là, il est venu se faire balancer une tarte dans la figure! Au moment de le faire, je regarde Caroline dans les yeux et lui lance mon regard d’homme, celui qui a charmé tant d’autre filles avant elle. D’un formidable coup de bras, la tête à lunettes est remplie de crème et de citron. Que c’est drôle! Je regarde Caroline, mais…elle n’est plus là. Je ne comprendrai jamais les filles!




Terminé le 1er Août 2001 par L.G., 11 ans


Dernière édition par Lenya le Mar 21 Fév à 14:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Histoire en trio   Histoire en trio EmptyMer 18 Jan à 12:29

(version originale)

Aujourd’hui, il fait beau soleil. Je me demande ce que la journée me réserve lorsque j’entends la boîte aux lettres se refermer. Je descends en trombe et vais regarder s’il y en a une pour moi. Surprise ! Il y en a une adresser à : Rick Starkey, 229 rue du colibri (si vous ne l’avez pas remarquez, c’est moi, Rick). Je l’ouvre avec impatience car je ne reçois pas de courrier très souvent. À vrai dire, je n’en reçois jamais. Je suis vraiment excité et je lis le message tellement vite que je ne comprends rien. Ça donne à peu près : Ik, viter bac daim di. Is , omte toi. Slut, James Bond. Je n’en crois pas mes yeux. Je relis la missive plus lentement et je me rends compte que j’étais vraiment mêlé. Voici la lettre : Rick, je t’invite au parc Champlain demain midi. Sois-y, je compte sur toi. Salut, James Rebond. James Rebond, c’est le gars le plus cool de l’école. Vous vous demandez sûrement qui je suis, moi. Je suis le garçon le plus éloigné de tout ce qui ressemble à James Rebond. C’est une des raisons qui me partage entre l’appréhension et l’impatience. Est-ce qu’il veut me jeter une tarte à la crème devant ses amis ou me proposer la paix? Je décide de voir demain.
Aujourd’hui, jour X. Je m’habille et je décide de ne pas regarder le courrier. À 11: 30, je me mets en route pour le parc qui est un peu éloigné. Toujours en regardant ma montre, j’accélère le pas. J’arrive enfin dans le parc et je regarde à gauche et à droite. Je ne vois personne. Enfin, presque, car Caroline, une fille très belle, attend quelqu’un, on dirait. Vous pensez sûrement que je suis amoureux d’elle, mais je sais que je suis trop nul pour elle. Soudain, je comprends. James l’a fait venir pour qu’elle me voie me faire écraser une tarte ou quelque chose du genre dans la figure. Tout à coup, je remarque qu’elle m’observe. Elle doit ce dire : «Quel gringalet! Il ne devrait pas être permis de laisser les singes du zoo se promener librement dans un parc! » Ce qui m’étonne le plus, c’est que je le pense et elle, elle ne me le dit pas. 12:00! Bon, il devrait arriver. Comme je le pense, je le vois qui approche et juste devant moi, il s’arrête et salut Caroline. Il a vraiment l’air de l’aimer, celui-là. Il lui fait son sourire 'Je t’aime, ne le sais-tu pas? Je me demande quels sont les sentiments de Caroline… SPLACHT!!! Et voilà, ma face est maintenant recouverte de crème fouettée, de meringue et de préparation au citron. Lorsque j’ai fini d’enlever toutes les composantes de la tarte au citron, Caroline n’est plus là. Bizarre.


      


10 : 30. Humph! Quelle bonne odeur! Des œufs, un soupçon de croissant et une petite touche de sirop d’érable sur des crêpes chaudes. J’adore ces effluves. Je me lève lentement, savourant chaque instant de ce samedi. Je m’habille et monte dîner. Assise à table, je remarque que le facteur est passé. Je décide de classer le courrier : des comptes, des comptes et encore des comptes pour les parents. Ah! Non, il y en a un pour moi (pas un compte, une lettre!). Dès que j’ai fini de dîner, je l’ouvre. C’est juste une invitation dans le parc Champlain pour voir quelque chose de drôle, paraît-il. Bof! Ce qui vient de James Rebond, ce n’est pas très important. J’aimerais tellement que ce soit Rick Starkey qui m’écrive! Mais non, il faut que ce crétin de James monopolise mon attention. Je dois vous dire qui sont James et Rick avant de commencer. James, c’est une espèce de zooloucrate, comme dirait le capitaine Haddock. Un Don Juan à l’envers : ce ne sont pas les filles qui lui courent après, c’est lui qui coure derrière elles! Il ferait n’importe quoi pour que je m’intéresse à lui mais Rick occupe tout mon cerveau dès que je me lève jusqu’à temps que mon encéphale parte pour le pays des rêves (où il est le héros, bien sûr). Qui est Rick? Un garçon formidable! Mais ne vous imaginez pas un homme costaud, habillé en George de la jungle. Il n’est pas trop grand, pas trop petit, a les cheveux bruns et des yeux bleu magnifique cachés derrière des lunettes à monture brune traditionnelle. Comme il ne m’a pas encore écrit, je vais aller voir ce truc amusant au parc Champlain.
Aujourd’hui, jour de rire. Je ne me presse pas car le parc Champlain est à 2 minutes de chez moi. À 11 : 50, je pars. J’arrive à 11 : 53. Bon, je vous ai menti, mais ce n’était pas intentionnel… Mais qui est-ce que je vois? Rick! Je me demande ce qu’il fait ici. On dirait qu’il attend quelqu’un. Il m’a vu! Je suis vraiment embarrassée, enfin, je crois. J’aimerais tellement qu’il me dise : 'Salut Caro! On va au ciné?' Je pense qu’il est trop timide. Oh! Non! Voilà poubelle ambulante. Le pire, c’est qu’il s’arrête devant moi et qu’il me lance un sourire de… de crocodile qui a la peste et qui n’a pas mangé depuis des mois. Pour lui ça doit dire Regarde! En effet, il tient une tarte à la crème meringué au citron, mais pas pour longtemps, car il la lance sur Rick. C’est ça, son truc drôle ? ! ? Non mais vraiment, il me prend pour qui? Indignée, frustrée, dégoûtée et en colère, je retourne chez moi. Quel sinistre individu (James, pas Rick) !


      


Quelle belle journée! Je devrais organiser un mauvais coup. C’est la journée parfaite pour ça. Pour commencer, du papier. J’écris à Ricky Starkey, le gars le plus «nerd» que je connais. Il est mince comme un céleri, il a des lunettes et utilise souvent des grands mots comme : binocle, électrocardiogramme, encéphale et des choses comme ça. 2e invitation : Caroline Bellerose. Elle a de si beaux yeux, une voix d’or, elle est parfaite, sauf un détail. Elle ne m’aime pas. Mais elle va changer quand elle va s’apercevoir que je suis un vrai gars, comparer à ce maigrichon. Vous avez deviné, elle est amoureuse de Rick au lieu de tomber dans mes bras comme le font la plupart des filles que je rencontre. Je suis un vrai Casanova du milieu scolaire. Je vais aller demander à mon père mon argent de poche. (Vous voyez, je dit argent de poche au lieu d’allocation. Peut-être que si je demande une augmentation de mon allocation, mon père va le faire!)
-P’pa! Voudrais-tu augmenter de 1$ mon allocation?
Et voilà, le tour est joué. Ça marche! Je vais poster les lettres et je regarde combien j’ai d’argent et si j’en ai assez pour allez acheter une tarte. Hum! 4,85$. Je court jusqu’à la patisserie (qui est en face) et je regarde le prix des tartes. Elles sont toutes trop chères alors je demande à la caissière si elle n’en a pas qui coûte moins d’argent. Je lui dit que je voudrais une tarte aux citrons avec de la crème fouettée sous la meringue lorsqu’elle me demande comment je la voudrais. Bonheur! Elle coûterait 6,00$! Je me précipite à la maison et dit à ma mère que je voudrais deux dollards (elle me les donne, évidemment, car je demande habituellement dans les alentour de quinze dollards). Ça y est, j’ai assez de monnaie pour acheter la bavaroise de mes rêves.
Ce matin, je me lève de bonne humeur. Je m’habille gaiement et je rassemble toutes mes économies pour la patisserie. Zut! Elle ouvre à 11 : 30 et le parc Champlain, où j’ai convié le nono et ma princesse, est assez loin. Dès que la patisserie ouvre ses portes, je me faufile à l’intérieur et achète la tarte. Je grimpe sur mon vélo et pédale de toutes mes forces jusqu’au parc. Rendu là, je reprends mon souffle et marche fier. Caroline est là! Le zigotos aussi, d’ailleurs. Quel imbécile, celui-là, il est venu se faire balancer une tarte dans la figure! Au moment de le faire, je regarde Caroline dans les yeux et lui lance mon regard : Coup de foudre. D’un formidable coup de bras, la tête à lunettes est remplie de crème et de citron. Que c’est drôle! Je regarde Caroline mais… elle n’est plus là. Je ne comprendrai jamais les filles, du moins celles qui ne m’aiment pas (c’est ça, toute les filles me resteront incomprises, riez donc!) .




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MessageSujet: Re: Histoire en trio   Histoire en trio EmptyMer 18 Jan à 12:38

(version 18 décembre 2005)

Aujourd’hui, il fait beau soleil. Je me demande ce que la journée me réserve lorsque j’entends la boîte aux lettres se refermer. Je descends en trombe et vais regarder s’il y en a une pour moi. Surprise ! Il y en a une adressée à Rick Starkey, 229 rue du colibri (Rick, c’est moi). Je l’ouvre avec impatience car je ne reçois pas de courrier très souvent. À vrai dire, je n’en reçois jamais. Je suis vraiment excité et je lis le message tellement vite que je ne comprends rien. Ça donne à peu près : Ik, viter bac daim di. Is, omte toi. Slut, James Bond. Je n’en crois pas mes yeux. Je relis la missive plus lentement et je me rends compte que j’étais vraiment mêlé. Voici la lettre : «Rick, je t’invite au parc Champlain demain midi. Sois-y, je compte sur toi. Salut, James Rebond.» James Rebond, c’est le gars le plus cool de l’école. Vous vous demandez sûrement qui je suis, moi. Je suis le garçon le plus éloigné de tout ce qui ressemble à James Rebond : je ne suis qu’un élève parmi tant d’autres. C’est pourquoi cette lettre me partage entre l’appréhension et l’impatience : est-ce qu’il veut me jeter une tarte à la crème devant ses amis ou me proposer la paix? Je décide de voir demain.

Aujourd’hui, jour X. Je m’habille et je décide de ne pas regarder le courrier. À 11: 30h, je me mets en route pour le parc, qui est un peu éloigné de ma maison. Toujours en regardant ma montre, j’accélère le pas. J’arrive enfin dans le parc et je regarde à gauche et à droite. Je ne vois personne. Enfin, presque, car Caroline, une fille très belle de mon école, attend quelqu’un, dirait-on. Vous pensez sûrement que je suis amoureux d’elle, mais je sais que je suis trop nul pour elle, alors je n’ai jamais essayé de lui parler. Soudain, je comprends : James l’a fait venir pour qu’elle puisse me voir me faire écraser une tarte ou quelque chose du genre dans la figure. Tout à coup, je remarque qu’elle m’observe. Elle doit se dire : «Quel gringalet! Il ne devrait pas être permis de laisser les singes du zoo se promener librement dans un parc! » 12:00h! Bon, il devrait arriver. Comme je le pense, je le vois qui approche et juste devant moi, il s’arrête et salut Caroline. Il a vraiment l’air de l’aimer, celui-là. Il lui fait son sourire «Je t’aime, ne le sais-tu pas?» Je me demande quels sont les sentiments de Caroline… SPLACHT!!! Et voilà, ma face est maintenant recouverte de crème fouettée, de meringue et de préparation au citron. Lorsque j’ai fini d’enlever toutes les composantes de la tarte au citron, Caroline n’est plus là. Bizarre.


      


10 : 30h. Humm! Quelle bonne odeur! Des œufs, un soupçon de croissant et une petite touche de sirop d’érable sur des crêpes chaudes. J’adore ces arômes. Je me lève lentement, savourant chaque instant de ce samedi. Je m’habille et monte dîner. Assise à table, je remarque que le facteur est passé. Je décide de classer le courrier : des comptes, des comptes et encore des comptes pour les parents. Ah! Non, il y en a une pour moi (pas un compte, une lettre!). Dès que j’ai fini de dîner, je l’ouvre. C’est juste une invitation dans le parc Champlain pour voir quelque chose de drôle, paraît-il. Bof! Ce qui vient de James Rebond, ce n’est pas très important. J’aimerais tellement que ce soit Rick Starkey qui m’écrive! Mais non, il faut que ce crétin de James monopolise mon attention. Je devrais vous dire qui sont James et Rick avant de commencer : James, c’est une espèce de zooloucrate, comme dirait le capitaine Haddock. Un Don Juan à l’envers : ce ne sont pas les filles qui lui courent après, c’est lui qui coure derrière elles! Il ferait n’importe quoi pour que je m’intéresse à lui, mais Rick occupe tout mon esprit dès que je me lève jusqu’à ce que je parte pour le pays des rêves (dont il est le héros, bien sûr). Qui est Rick? Un garçon formidable! Mais ne vous imaginez pas un homme costaud, habillé en George de la jungle. Il n’est pas trop grand, ni trop petit, a les cheveux bruns et des yeux bleu magnifique cachés derrière des lunettes à monture brune traditionnelle. Il est du genre ordinaire, de ce ceux qu’on ne remarque pas dans une foule. Comme il ne m’a pas encore invitée quelque part, je vais aller voir ce truc amusant au parc Champlain.

Aujourd’hui, jour de rire. Je ne me presse pas car le parc Champlain est à 2 minutes de chez moi. À 11 : 50h, je pars, et j’arrive à 11 : 53h. Bon, je vous ai menti, mais ce n’était pas intentionnel… Mais qui est-ce que je vois? Rick! Je me demande ce qu’il fait ici. On dirait qu’il attend quelqu’un. Il m’a vu! Je suis vraiment embarrassée, enfin, je crois. J’aimerais tellement qu’il me dise : «Salut Caro! On va au ciné?» Je pense qu’il est trop timide. Oh! Non! Voilà poubelle ambulante qui s’approche. Le pire, c’est qu’il arrête devant moi pour me lancer un sourire de… de crocodile. Pour lui ça doit dire «Regarde comme je suis beau et fort et patati et patata...»! En effet, il tient une tarte à la crème meringuée au citron, mais pas pour longtemps, car il la lance sur Rick. C’est ça, son truc drôle ? ! ? Non mais vraiment, il me prend pour qui? Indignée, frustrée, dégoûtée et en colère, je retourne chez moi. Quel sinistre individu !


      


Quelle belle journée que ce samedi matin! Je devrais organiser un mauvais coup, c’est la journée parfaite pour ça. Pour commencer, du papier et du crayon. J’écris à Ricky Starkey, le gars le plus nerd que je connais. Il est mince comme un céleri, il a des lunettes et utilise souvent des grands mots comme : binocle, électrocardiogramme, encéphale et des choses comme ça. 2e invitation : Caroline Bellerose. Elle a de si beaux yeux, une voix d’or, elle est parfaite, sauf un détail : elle ne m’aime pas. Mais ça va changer quand elle va s’apercevoir que je suis un vrai gars, comparé à ce maigrichon. Vous avez deviné, elle est amoureuse de Rick au lieu de tomber dans mes bras comme le font la plupart des filles que je rencontre. Je suis un vrai Casanova du milieu scolaire. Mais peu importe, pour l’instant, je vais aller demander à mon père mon argent de poche (vous voyez, je dis argent de poche au lieu d’allocation. Peut-être que si je demande une augmentation de mon allocation, mon père va le faire!)
-P’pa! Voudrais-tu augmenter de 1$ mon allocation?
Et voilà, le tour est joué. Ça marche! Je vais porter les lettres chez le bon destinataire puis je regarde combien j’ai d’argent et si c’est assez pour aller acheter une tarte. Hum! 4,85$. Je cours jusqu’à la patisserie (qui est en face de chez moi) et je regarde le prix des tartes. Elles sont toutes trop chères, alors je demande à la caissière si elle n’en aurait pas adaptées à mon maigre budget. Lorsqu’elle me demande comment je la voudrais, je répond que j’aimerais avoir une tarte au citron avec de la crème fouettée sous la meringue. Bonheur! Elle ne coûterait que 6,00$! Je me précipite à la maison et dit à ma mère que je voudrais deux dollars (elle me les donne, évidemment, car je demande habituellement dans les alentours de quinze dollars). Ça y est, j’ai assez de monnaie pour acheter la bavaroise de mes rêves.
Ce matin, je me lève de très bonne humeur. Je m’habille gaiement et je rassemble toutes mes économies pour acheter l’objet de ma vengeance. Zut! La boutique n’ouvre qu’à 11 : 30h et le parc Champlain, où j’ai convié le nono et ma princesse, est assez loin d’où j’habite. Dès que la patisserie ouvre ses portes, je me faufile à l’intérieur et achète la tarte. Je grimpe sur mon vélo et pédale de toutes mes forces jusqu’au parc. Rendu là, je reprends mon souffle et marche fier. Caroline est là! Le zigoto aussi, d’ailleurs. Quel imbécile, celui-là, il est venu se faire balancer une tarte dans la figure! Au moment de le faire, je regarde Caroline dans les yeux et lui lance mon regard d’homme, celui qui a charmé tant d’autres filles avant elle. D’un formidable coup de bras, la tête à lunettes est remplie de crème et de citron. Que c’est drôle! Je regarde Caroline, mais…elle n’est plus là. Je ne comprendrai jamais les filles!
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